Benoît XVI évoque l’anniversaire de l’insurrection de Budapest

Mais évite soigneusement toute critique du socialisme communiste:  

« Le 23 octobre 1956, écrit le pape, le courageux peuple de Budapest a dû faire face, dans son désir de liberté, à un régime qui poursuivait des fins opposées aux valeurs de la Nation hongroise ». On ne fait pas plus arrangeant.

Le Souverain Pontife va même jusqu’à comparé occupation soviétique et « occupation » Habsbourg: « Malgré les oppressions subies au long des siècles, et en dernier [l’oppression] du communisme soviétique », la Hongrie a cependant « toujours gardé une juste évaluation de la relation entre l’Etat et le citoyen, au-delà de toute idéologie ». Personnellement, je suis très déçu. Si l’Eglise elle-même ne sait pas pointer du doigt l’ennemi véritable, comment le reconnaître et s’en débarrasser?

Pie XII s’était fait plus vibrant lorsque, répondant aux appels de détresse de ses fils de Hongrie, il avait déclaré:

« Le sens des événements hongrois endeuillés pèse sur les esprits. La commotion universelle et spontanée du monde démontre combien il est urgent de restituer la liberté aux peuples qui en ont été dépouillés. Dieu, Dieu, Dieu que ce nom ineffable résonne, source de tout droit, de toute justice et de toute liberté, dans les Parlements et sur les places, dans les maisons, et dans les ateliers, sur les lèvres des intellectuels et des travailleurs, dans la presse et à la radio ».

Ainsi, pour obéir au vénérable Pie XII, nous tenons ici à proclamer le nom de Dieu, la seule réponse aux oppressions passées, présentes et à venir, et elles viennent, vous pouvez me croire.

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