La TSR fait la propagande des terroristes, suite 2

Dans la première partie de ces posts consacrés à l’indigence télévisuelle suisse romande, on peut voir un reportage de Temps Présent donnant du Hezbollah, l’une des organisations les plus sanglantes de notre époque, l’image d’une institution dévouée au bien public.

La deuxième partie présente la lettre très argumentée d’un téléspectateur indigné.

Ce troisième volet présente des extraits traduits d’un article de Daniel Pipes, Terrorism, The Syrian Connection, éclairant un peu le contexte dans lequel évoluait l’héroïne de l’émission en question, Soha Bechara, auteure d’un assassinat politique manqué commandité, selon le CICR, qui en pense grand bien, par le Parti communiste libanais:

La majeure partie du terrorisme parrainé par la Syrie depuis 1983 a été le fait de membres d’organisations basées au Liban et subissant l’influence, sinon le contrôle, du gouvernement syrien. Un assistant de Husayn Musawi, de l’organisation islamique Amal, décrivait ainsi l’ampleur du contrôle syrien en 1984: «Nous n’avons aucune liberté d’action. Nos opérations ne sont approuvées que si elles servent les intérêts de Damas.» Un rapport du Département d’État [américain] de décembre 1986 explique les avantages de cette structure:

Les éléments donc nous disposons indiquent que la Syrie préfère soutenir des groupes dont les activités s’alignent d’une manière générale sur les objectifs syriens plutôt que de désigner des cibles ou d’exécuter des opérations directement. Damas utilise ces groupes pour attaquer ou intimider ses ennemis et ses opposants et pour exercer son influence dans la région. Mais, en même temps, elle peut nier avoir connaissance de ces opérations.

De cette manière, Assad exerce un contrôle efficace tout en restant capable de nier toute responsabilité — une combinaison optimale. (…) Assad a recours à trois types d’organisations: (…)

Les organisations arabes. Le Parti national-socialiste syrien (Syrian Social Nationalist Party, SSNP), fondé en 1932, approuve la position d’Assad avec enthousiasme parce que ses objectifs coïncident avec les siens, qui consistent à établir un État syrien unique couvrant les territoires actuels de la Syrie, du Liban, d’Israël et de Jordanie. Le soutien de la Syrie permet au SSNP de contrôler une partie du territoire libanais situé au sud de Tripoli. C’est lui qui exécuta, avec le Parti Baas du Liban (Ba’th Party of Lebanon) et le Parti communiste libanais (Lebanese Communist Party), la presque totalité des quinze attentats-suicide perpétrés en 1985 contre les troupes d’Israël et de l’Armée du Liban sud.

Il vaut la peine de lire la totalité de cet article. Mais nous en savons maintenant assez pour comprendre que la femme présentée par la Télévision suisse romande comme une libératrice n’était autre qu’une exécutante endoctrinée, armée et téléguidée par un Parti «national-socialiste» fondé pendant la montée du nazisme, par un Parti communiste et par un dictateur syrien en plein délire impérialiste.

Bravo la Télévision suisse romande: pire, ce sera difficile.

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