Les universités, principal foyer d’extrémisme?

En août dernier, je signalais (Combien de terroristes en herbe dans nos hautes écoles?) que les universités sont un point faible face à la montée de l’Islam terroriste et rétrograde. Cette crainte est confirmée aujourd’hui par les résultats de sondages effectués parmi les étudiants turcs et condensés dans le quotidien allemand Die Welt. L’essentiel en bref:

Jusqu’à 30% des étudiants turcs estiment que le crime d’honneur est une réaction légitime en cas de compromission de l’honneur familial. (…)

Dans l’ensemble de la Turquie, 55,3% des étudiants estiment que la virginité doit «absolument» être préservée jusqu’au mariage. Seuls 32,3% admettent que ce devrait être une décision à laisser aux femmes elles-mêmes, et à peine 5,4% pensent que «le maintien de la virginité» est «une tradition obsolète». (…)

Les jeunes femmes de la Middle East University d’Ankara, l’une des meilleures du pays, sont 77% à dire qu’un homme a le droit de frapper sa femme, par exemple quand elle laisse brûler le repas.

Deux conclusions:

1. La progression de l’Islam parmi les intellectuels favorise davantage le retour au Moyen âge que parmi des gens plus simples et plus terre-à-terre, probablement parce qu’ils ne se soucient pas de suprématisme. Il est donc tout à fait déraisonnable de permettre qu’on enseigne cette religion dans nos hautes écoles, excepté pour en faire la critique.

2. Il est illusoire de fonder l’argumentation contre l’Islam sur la condition sociale et familiale de la femme (l’excision et les crimes d’honneur restant bien sûr traités comme les crimes majeurs qu’ils sont) — il est trop facile de trouver des Musulmanes suffisamment endoctrinées pour accepter les dogmes humiliants de l’Islam ordinaire; en échange, peut-être, du bien-être intellectuel douteux que leur procure l’appartenance à la meilleure des communautés.

ajm sur precaution.ch

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