Polémique autour du milliard de cohésion

L’UDC estime que, contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, l’opération n’est pas neutre financièrement. «On nous annonçait une neutralité des coûts, mais on vient nous annoncer maintenant que la compensation se fera au-travers d’éventuels bénéfices qui n’ont rien à voir avec l’exercice budgétaire», déplore le député UDC Oskar Freysinger.

La droite dénonce aussi le caractère anti-démocratique de la loi. «On ne pourra plus se prononcer sur les extensions suivantes, argumente Oskar Freysinger. Ce n’est donc pas seulement sur un milliard que l’on vote, mais sur tout ce qui suivra ensuite, des centaines et des centaines de millions. Il y a atteinte à la démocratie directe

Les partisans de la nouvelle loi – la gauche et la droite traditionnelle – balayent ces critiques. Le texte n’est pas une chèque en blanc, car la loi n’a qu’une validité de dix ans (renouvelable à merci) et les contributions en faveur de nouveaux membres de l’UE seraient de toute façon soumises à l’accord du Parlement, et c’est censé nous rassurer…

Le PDC Pierre Kohler dénonce l’incohérence de ses adversaires. «Aider les pays de l’Est permet d’éviter une immigration massive de ces pays vers la Suisse. Or souvent, les gens qui combattent cette immigration combattent également ce milliard de cohésion, ce qui est complètement illogique.». Question logique on a vu ce qu’il en était en Angleterre qui, elle, a payé sans discuter et tâche à présent d’endiguer un des plus grands phénomènes migratoires de son histoire depuis Guillaume le Conquérant.

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