Ils s’accordent à dire que le web jouera un rôle majeur dans la campagne. Mais ils sont bien imprévoyants. Aucun des candidats potentiels à l’Elysée n’a acquis l’ensemble des sites portant son nom.
Aujourd’hui, ils s’en mordent les doigts. Le président du FN, par exemple : lorsque les internautes tapent www.lepen2007.com, ils sont aiguillés vers le site de la coopérative porcine « Le cochon de Bretagne ». « Je suis breton jusqu’au bout des ongles », plaisante Le Pen, qui va « tenter de récupérer le site à l’amiable ». Ce n’est pas gagné : l’adresse a été achetée en Turquie sous le (faux) nom de… Nicolas Sarkozy !