Qu’apprend-on à la TV iranienne sur Guantanamo?

Que c’est un endroit où des blonds à l’accent carré et au nom juif torturent d’admirables médecins, avec des méthodes de talibans. Pire encore qu’Abou Ghraib, dont nous découvrons les témoignages accablants des victimes des pires sévices. Au point que nous, «les intellectuels qui luttent pour la paix et les autres gens raisonnables», sommes priés (en français dans le script) de croire que l’Amérique veut envahir le monde et se propose de détruire la démocratie pour cela. Standing ovation.

Le film a été réalisé avec l’aide, entre autres, des institutions suivantes:

Télévision Al-Manar à Beyrouth
Ministère libanais de la défense
Ministère libanais de la sécurité
Ministère libanais de l’Intérieur
Municipalité de Beyrouth
UNESCO Beyrouth

Il faut se forcer à examiner ces appels à la haine contre l’Amérique et les pays démocratiques. Il faut comprendre. Cette version des choses est en train de devenir la vérité pour des millions de gens qui vivent parmi nous.

3 réponses à Qu’apprend-on à la TV iranienne sur Guantanamo?

  1. rodolphe dit :

    C’est amusant de constater que dans ce film arabe, le juif n’est plus représenté sous les traits d’un petit sémite maigrichon au nez crochu et au regard fourbe comme le veut la coutume de la propagande nazislamiste.
    Ici, puisque la cible est « américanosioniste », le juif représenté par le major Rosenthal est une grande barraque blonde à la machoire carrée qui a tout du flic texan américano irlandais.
    Le cinéma Allahwoodien vient d’inventer un nouveau personnage: le cow boy Marlboro juif ashkénaze.

  2. ajm dit :

    Un flic texan? Tiens donc. Moi je lui avais plutôt trouvé la dégaine et l’accent d’une caricature d’Allemand national-socialiste.

  3. ajm dit :

    Ces applaudissements, à l’issue de la conférence de presse, dans le film, m’en ont rappelé d’autres, à Genève, à l’ONU, il y a peut-être deux ans. C’était après le témoignage d’un ancien esclave soudanais, arraché à ses propriétaires musulmans. Toute la salle s’est levée pour l’applaudir. Spontanément.

    Enfin non, justement, quelques personnes, un petit groupe bien compact, sont restées assises, et immobiles.

    Pour en savoir plus sur les esclaves soudanais: http://www.csi-int.org/

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