Pour défendre la laïcité, Le Temps propose de dresser des minarets

Payez-vous pour lire Le Temps? Dans ce cas, sachez qu’aux yeux des Musulmans qui connaissent leur religion, vous payez là en fait un impôt à l’Islam, la jiziah, la taxe des dhimmis, de ceux qui, historiquement, se soumettent politiquement à l’Islam sans en adopter la religion. En effet, ce journal vous incite aujourd’hui, par le clavier de son directeur-rédacteur en chef, l’imam Jean-Jacques Roth, à «souhaiter la bienvenue aux mosquées et à leurs minarets», comme le commande «la sérénité».

Pour appuyer son propos, l’imam Roth, qui connaît les intentions musulmanes de l’intérieur et qui maîtrise toutes les arcanes juridico-normatives de cette religion-loi, nous enseigne que le minaret est, «sous nos latitudes» un «ornement purement symbolique» où «il n’est pas question de faire monter des muezzins qui troubleraient les nuits villageoises». Pour lui, dès lors, toute réaction de rejet à ces tours ne peut relever que d’un «émoi», d’une «formidable confusion entre islam et islamisme» entretenue par le «parti de la peur». Et de nommer l’UDC. Et d’anticiper aussitôt, de quelques dizaines d’années, la «nouvelle réalité confessionnelle du pays, à laquelle l’islam participe de plein droit».

Commençons par relever que les Musulmans ne sont encore qu’un tout petit nombre de centaines de milliers d’individus dans notre pays. Là où ils sont sensiblement plus nombreux, il n’y a guère de débat sur la légitimité des minarets, il n’y a que des constructions de minarets. Et il y monte des muezzins, bien entendu.

Ensuite, l’imam Roth omet, dans son sermon, de préciser quelles différences sépareraient l’Islam de l’islamisme. Qu’est-ce que l’Islam, concrètement? Pour le Musulman, l’Islam ne consiste-t-il pas essentiellement à suivre l’exemple laissé par son prophète? Sans doute, plus on est, ou veut être, musulman, plus on s’inspire de l’attitude, de la démarche, du comportement du dernier prophète de Dieu tel qu’il est décrit par les textes les plus authentiques et les plus largement répandus et acceptés dans l’Islam?

Et plus l’Islam est présent concrètement, physiquement, dans un lieu quelconque, par exemple sous la forme inimitable de minarets, mais aussi sous celle de mosquées, de cours de «sciences islamiques», d’associations à but ouvertement islamique, et autres marques de présence à caractère ostentatoirement musulman, plus il y aura de Musulmans qui souhaitent vivre comme de bons Musulmans, imitant leur prophète, respectant ses lois, ses recommandations. En résumé, plus nous écoutons l’imam Roth, plus nous avons de Musulmans fervents autour de nous.

Rappelons donc que l’homme décrit dans les textes sacrés musulmans comme ayant été le dernier prophète de Dieu a, selon ses biographes musulmans et entre autres: – fait assassiner des opposants politiques, dont une femme allaitante, en permettant par ailleurs expressément à l’assassin de mentir pour approcher la victime, – décapité des gens, pieds et poings liés à ses pieds, de ses mains, – béni au nom de son dieu des décapitations de masse (jusqu’à 600 à 900 individus en une seule opération, en sa présence), – fait torturer un homme pour lui faire avouer où il cachait ses richesses, – ordonné de conquérir militairement le monde «jusqu’à que la religion soit celle d’Allah seule», – pratiqué l’esclavagisme, ou encore – ordonné, au nom de dieu, que les femmes portent de grands voiles pour «éviter d’être offensées».

Nous savons tous que pour certains Musulmans, les mosquées sont plutôt des casernes, voire des fortins, et des lieux d’endoctrinement au djihad et à la haine religieuse, que des lieux de culte et de sérénité. Ce que nous ignorons encore, et que l’imam Roth se garde bien de nous dévoiler, le cachotier, lui qui doit savoir cela pour nous faire ainsi la leçon, c’est que les terroristes ont l’exemple du prophète et les interprétations unanimes de plus grandes écoles de juristes de l’Islam pour eux.

L’Islam radical n’est certes qu’une partie minoritaire de l’Islam global, mais de tout temps, et aujourd’hui également, c’est la partie de l’Islam qui régit. Et comme le démontre si bien Hans-Peter Raddatz, qui est orientaliste, c’est-à-dire expert de l’Islam mais pas imam, il n’y a rien de tel que la tolérance envers l’Islam pour faire l’expérience de sa version radicale violente. Merci, l’imam Roth.

ajm

2 réponses à Pour défendre la laïcité, Le Temps propose de dresser des minarets

  1. FLY-TOX dit :

    C’est Calvin qui va être content.

    Un minaret à côté du jet d’eau,ça va faire désordre…..

  2. Three piglets dit :

    Nous ne pourrons continuer à cohabiter longtemps avec eux.
    Les revendications deviennent trop nombreuses, trop visibles, nos valeurs sont disparates, le conflit est inévitable.
    Il faut leur faire comprendre qu’ils seront mieux dans un pays musulman et qu’ici , c’est chez nous et que c’est une terre judeo-chrétienne dans son essence et non une terre à vocation islamique.

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