Le 21 sur RMC: Personnellement, je suis pour la défense de la vie. Cela dit je n’ai pas abordé cette question et je l’aborderai peut-être dans le courant de la campagne électorale […].
C’est lamentable, un politicien qui n’a pas compris que la première priorité d’un citoyen était d’abord le droit à la vie n’a rien compris ! M. Le Pen qui se fait une telle urgence de la réduction de l’immigration devrait savoir que le seul outil efficace à disposition est le retour à une natalité active de la France. Un peu d’histoire: Les rares fois où la France fut une puissance mondiale, entendre les rares fois où elle put contenir Habsbourg et Anglais, c’est lorsque sa natalité était supérieure à celle de ses pays voisins.
L’avortement crée un vide que l’immigration ne fait que combler selon la théorie élémentaire des vases communiquants.
Vous avez pleinement raison sur le principe, mais il me semble que l’on ne peut condamner ce qui peut être une saine prudence politique :
1) s’affirmer ouvertement et radicalement anti-avortement actuellement est le meilleur moyen d’être sûr de ne pas être élu – et par conséquent de laisser la place aux socialistes (de gauche ou de « droite ») qui étendront le « droit » de tuer… avec tous les meurtres supplémentaires que cela entraînera.
2) pour être sûr qu’une telle mesure soit efficace, et durtout le soit dans la durée, il est nécessaire de préparer le terrain, et psychologiquemement et matériellement (la deuxième manière préparant la première) : il est important de dédramatiser la grossesse, et que les mamans qui mèneront leur grossesse à terme dans des conditions difficiles cessent d’être culpabilisées, mais que soit culpabilisés au contraire les hommes qui les poussent voire les contraignent à un acte criminel (comme les femmes qui le font d’elles-mêmes à l’égard du père qui n’a légalement pas son mot à dire! – cf. le bouleversant témoignage d’un jeune père publié à la rentrée dernière par Le Salon Beige… et sur lequel je n’arrive malheureusement pas à remettre la main…!).
Et pour ce faire, que soient mises en place
– des « fenêtres à bébé » dans tout hopital;
– des structures efficaces d’aide et d’accueil des jeunes mamans concernées;
– faciliter l’adoption et mettre en place une véritable campagne en direction des jeunes mamans fragiles, de façon qu’elles comprennent qu’en ultime recours, offrir leur enfant à des foyers qui vivent le drame de ne pouvoir en avoir, c’est mettre à profit leur propre épreuve pour alléger celle, peurt-être non moins lourde, que d’autres traversent.
De telles solutions solidement mises en place et maillant de très près tout le territoire du pays rendrait de fait radicalement caduque la soi-disant nécessité de l’avortement…, dont l’abrogation légale se présenterait naturellement comme l’aboutissement bienvenu.
P.S. J’oublie bien sûr une petite chose qui serait à mettre en place dès les débuts d’un gouvernement pro-vie : interdire toute pression sur les personnels de santé, soit dans l’exercice quotidien de leur métier soit dans les conséquences juridiques postérieures à cet exercice.
[Mod: Vous avez toujours le chic pour justifier tout et n’importe quoi. Je me rappelle vous avoir lu justifier une fois, que dis-je justifier, chanter carrément les louange d’un institut scolaire spécialisé dans la violence contre les enfants et les pratiques pédophiles. L’avortement est inacceptable, si j’ai raison dans le principe, j’ai raison, point barre !]
Marie,pour défendre les chiens et les chats,il y a la SPA,pour les bébés à naître,personne.
L’esclavage est une attaque aux droits de l’homme,l’avortement aussi.
Pardonnez-moi, Fly-Tox, mais mes propos ont été mal interprétés : ce que je voulais dire en résumé, c’est que s’il n’y a pas un soutien effectif très puissant à la vie, et mis en place dans un temps record, alors, il n’y a pas d’illusion à se faire, l’avortement reviendra très rapidement – et les politiques qui n’auront pas pris les choses suffisamment au sérieux en seront responsables.
Mon post aura sans doute sinon eu le tort d’être écrit sous l’influence d’une interrogation du Salon Beige, sur l’éventuelle imprudence des députés d’un état américain qui avec un peu plus de « patience », auraient obtenu l’arrêt de la quasi-totalité des avortements (puisque cela s’est joué à très peu de voix) – avortements qui se poursuivent actuellement dans le nombre que l’on sait ! Je pense avoir eu tort de me poser moi aussi cette question, car je ne vois pas comment on peut justifier moralement de laisser se perpétrer des crimes quand on a le moyen d’intervenir, et il me semble qu’on ne peut sainement rejeter une part de la responsabilité des meurtres qui continuent d’être commis dans l’état en question sur les députés qui ont réclamé en leur entier l’application des principes de la morale.
Je ne peux dire cependant, dans la mesure où cette interrogation est pour moi toute nouvelle, que je sois totalement insensible à cet argument, qu’il est sans doute en effet plus prudent de rejeter a priori, mais je ne crois pas que le seul anathème ou la calomnie suffisent à répondre à la question.