Sida : La moitié des contaminations HIV en Suisse se fait par le partenaire habituel

Près de la moitié des  personnes récemment infectées en Suisse par le virus du sida VIH  l’ont été par leur partenaire habituel, selon une étude mandatée par l’Office fédéral de la santé publique et présentée jeudi.  

Maintenant si je dis qu’il est important de communiquer sur la chasteté et la fidélité conjugales je vais encore me faire traiter de catho intégriste… suppôt du pape, lequel répand volontairement le Sida dans le monde par ses condamnations pernicieuses de la sacro-sainte capote… 

Les Suisses meurent, l’OFSP regarde… mourir pour des idées chantaient Brassens, des centaines de types meurent bêtement chaque année parce qu’une poignée de fonctionnaires arrivés ne veulent pas reconnaître qu’ils se sont tout simplement trompés.

3 réponses à Sida : La moitié des contaminations HIV en Suisse se fait par le partenaire habituel

  1. ajm dit :

    Le problème est que l’Église ne fait pas grand-chose pour faciliter l’issue qu’elle préconise. Prôner la bonne moralité ne plaît qu’à ceux qui en ont le goût, et ceux qui en ont le goût sont aussi ceux qui ont le moins besoin de ce genre de conseils.

    Une église digne de la mission dont elle se drape se consacrerait à favoriser la fidélité et l’amour authentique à la base, c’est-à-dire en prenant en charge cette tâche délicate entre toutes: réunir les âmes amies, les faire se connaître, au lieu de se contenter de bénir les unions engendrées par des valeurs hasardeuses ou inexistantes.

  2. RED dit :

    Bonjour,

    Je comprends et respecte votre point de vue qui fait référence à la politique ABC américaine (Abstinence, Be faithful, use Condom), mais vous remarquerez que même le gouvernement Bush recommande dans le dernier recours d’utiliser un préservatif si l’on est incapable de s’en tenir aux deux premières règles.

    Néanmoins, je m’interroge sur votre rejet catégorique du préservatif. Vous soulevez des études qui démontrent la non efficacité des préservatifs qui me semblent, à mon humble avis, tirées par les cheveux et totalement abérantes! Il est vrai qu’un préservatif peut se casser, mais c’est bien pour cela que nous parlons de safER sex, et pas de safe sex!

    J’aimerai savoir ce que vous diriez à toutes ces personnes qui n’ont pas suffisamment de foi pour s’en tenir aux règles de l’église catholique. Devons-nous insister sur l’abstinence, la fidélité et ne rien recommander d’autres lorsque l’on connait et que l’on observe avec honnêté la nature humaine. Cette démarche mène les gens à la culpabilité et ne les encourage pas, dans un tel état d’esprit, à réduire leurs risques d’attraper une maladie sexuellement transmissible (car il n’y a pas que le VIH).

    La sexualité et le désir sexuel font partie de la nature humaine et font partie de la vie. Et ce n’est pas demain que les hommes et les femmes changeront leur nature. Je suis pour une politique qui ne se voile pas les yeux sur des thèmes encore parfois tabous (sexe, drogue, orientation sexuelle, etc) et qui encourage les personnes à gérer et réduire au mieux leurs risques.

    Pour le cas des infections dans le couple, c’est à mon avis, l’occasion d’ouvrir le débat sur la communication, la confiance dans le couple et le désir sexuel sporadique pour une tierce personne. Comment gérer les risques si l’un ou l’autres était infidèle. Comment parler d’une prise de risque prise à l’extérieur du couple.

    Et cette politique est valable pour bien d’autres suijet. L’alcool, par exemple. L’abus d’alcool mène à des cyrhoses, le tabac à des cancers, etc. Tout le monde connait les conséquences possibles si l’on ne prends pas garde à ne pas réduire les risques d’avoir un accident de voiture sous l’influence de l’alcool ou de développer un cancer à force de fumer, voire faire subir un cancer à ses enfants à force de fumer en leur présence…

    et pourtant les gens continuent…

    La nature humaine est ainsi faite… je préfére une politique pragmatique qui en tient compte et cherche des solutions qui permettent de réduire au maximum ces risques. Un monde harmonieux, sans maladie, sans excès ou chacun serait heureux et pleinement satisfait avec son/sa parteniaire est une belle illusion. (je ne dis pas que ces personnes n’existent pas, mais elles semblent bien minoritaire! Voilà une idée pour une nouvelle Pride ;-))

    [MOD: Notre point de vue ne fait pas référence à la politique ABC. Le gouvernement Bush est loin d’être une référence en la matière.

    La solution du préservatif n’est pas présenté en Suisse, dans les campagnes d’Etat, comme auxiliaire d’un comportement responsable mais, bien au contraire, comme la panacée et un blanc-seing pour un comportement à risque. C’est contre cette publicité mensongère que nous nous érigeons.

    Je dirais à toute personne, qu’elle ait la foi ou non, les risques précis qu’elle encourt en fonction des comportements qu’elle adopte.

    La nature de l’homme est plus volontiers portée à l’acomplissement amoureux qu’à la frénésie sexuelle. Tout est affaire de communication, d’enseignement et d’éducation. On ne peut faire un choix vraiment libre que parfaitement renseigné.

    Il me semble que les fumeurs et buveurs sont autrement mieux mis en garde que les utilisateurs de préservatifs. Aux fumeurs ondit ne fumez pas, aux buveurs buvez peu et aux utilisateurs de préservatifs que c’est un devoir absolu d’en mettre sous peine de « péché » selon les nouvelles normes morales.

    Personnellement, pour avoir choisi un mode de prévention réellement efficace, je n’ai jamais mis de préservatif et n’ai jamais attrapé le sida.

    Je préfère ma méthode à celle qui consiste à contempler, béat, le spectacle de mes contemporains crever sous mes yeux avec un petit sourire débonnaire en me disant: « Bah, c’est la nature »; désolé.

    Contemplez plutôt certaines communautés catholiques qui, loin d’être parfaites, présentent des taux statistiques inversément proportionnelles à celles de la majorité de la population en matière de résussite conjuagale et de propagation des maladies vénériennes. Un autre monde est possible, s’ils peuvent le faire, nous pouvons le faire. ]

  3. RED dit :

    Vous dites « Je dirais à toute personne, qu’elle ait la foi ou non, les risques précis qu’elle encourt en fonction des comportements qu’elle adopte. »

    vous ne vous êtes jamais rendu dans un centre de dépistage? C’est exactement le travail qu’ils font!

    [MOD: En général, quand on se rend au dépistage c’est qu’il est trop tard. Mieux vaut prévenir que guéprir, vous devriez savoir cela. Ce n’est pas le travail qu’on fait au planning familial quand les gamins leur sont amenés par fourgons entiers pendant les heures de classe aux frais de l’Etat. Ce n’est pas le travail qu’on fait dans les brochures de l’OFSP ou de l’ASS, ce n’est pas le travail qui est fait sur les boîtes de préservatifs comme sur les paquets de cigarettes.]

    « La nature de l’homme est plus volontiers portée à l’acomplissement amoureux qu’à la frénésie sexuelle »

    C’est, à mes yeux, une vision romantique. La sexualité est, pour moi, détachée du sentiment amoureux. On peut avoir du sexe sans aimer et aimer sans avoir de sexe. (c’est brièvement résumé mais je ne vais pas faire un essai ici.) Le sentiment amoureux et le désir sexuel sont deux choses totalement distinctes mais souvent amalgamées. (enfin c’est mon point de vue!)

    [MOD: C’est précisément une question d’éducation. La preuve, nous ne partageons pas le même point de vue. Ainsi l’éducation peut amener le respect de soi et de l’autre et une plus haute opinion du destin amoureux et des finalités de la sexualité] 

    « Personnellement, pour avoir choisi un mode de prévention réellement efficace, je n’ai jamais mis de préservatif et n’ai jamais attrapé le sida »

    J’aimerai connaître ce mode de prévention. Vous faites envie! Libéré du préservatif! Voilà le rêve de tout homme sexuellement actif. Quoi qu’il en soit, on compte en Suisse environ 25000 personnes séropositives. Ce qui fait un rapport de 3 personnes sur 1000 environ. A compter que dans ce lot, il y a une forte proportion de gays, migrants et toxicos (donc des groupes particuliers qui ne sont pas forcément fréquentés par monsieur et madame tout le monde), même en ayant eu 3 ou 4 partenaire dans votre vie avant de vous stabiliser avec la femme de votre choix, le risque d’avoir coucher avec une femme porteuse du VIH est extrêment faible. Et si la prévalence en Suisse était si basse dans la population générale grâce à un programme de prévention VIH efficace?

    Bien à vous

    [MOD: La ceinture, c’est plein de trou mais ca ne laisse rien passer… blague à part, l’amour, le vrai, suffit.

    Nos deux visions sont diamétralement opposées: Je ne considère pas la multiplication des partenaires comme un aboutissement, au contraire, je préfère aspirer à une union (dans union vous avez unique) complète, corps et âme, avec un être, aimé, qui devienne le pendant de votre propre personnalité, le compagnon de votre vie, et non un expédient de fortune pour tuer le temps de façon plus ou moins heureuse. Servir l’autre ou se servir de l’autre, c’est une question de valeurs. Je ne dis pas cela pour me distinguer de vous, je m’en garderai bien ne valant pas grand-chose par moi-même, mais je me refuse à croire à une fatalité que nous imposerions à notre impuissance par habitude mauvaise (vitium), je suis convaincu que nous pouvons être ce que nous décidons.

    L’enseignement de la sexualité tel qu’il divulgué actuellement est un enseignement défaitiste: Le sexe existe, il est là, vous ne pouvez rien contre, mettez une capote. Il maintient les jeunes esprits dans l’ignorance et les prive de ce fait d’autres façon de rêver plus loin, d’aspirer à plus, d’élargir l’horizon encore si étroit à l’âge crucial de la découverte.

    Vous ne pouvez pas me reprocher de faire de l’idéologie quand j’exprime des doutes fondés scientifiquement sur la réputation d’infaillibilité du préservatif, infaillibilité souvent mieux défendue que celle d’un certain habitant de Rome dont on reproche tant les propos critiques sur le dogme du sacro-saint bouclier latex-chimie. Je préfère donner l’information, toute l’information et dire aux jeunes gens, comme aux autres d’ailleurs, vous savez, décidez ! La vérité vous rendra libre, l’enseignement actuel contraint les libertés par défaut d’attachement à l’ensemble de la vérité nécessaire à la compréhension objective de la question.

    Ainsi, vous libérer du préservatif ne tient qu’à vous comme il ne tient qu’à moi de ne pas m’y soumettre.]

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