Cachan : Les noirs se sont payés les maghrébins

L’amertume est grande chez les Maghrébins. «On vivait tous dans le squat de Cachan, explique Djamel, qui précise qu’il avait une chambre au deuxième étage du Bâtiment F, mais on n’a jamais dormi dans le gymnase. Alors les Noirs ne nous ont pas mis sur les listes. On ne pouvait pas rester la nuit car il y avait trop de bruits… On a préféré les laisser entre eux.»

Djamel raconte que les délégués, des Maliens et des Ivoiriens, lui avaient promis que les Maghrébins «ne seraient pas oubliés». Il a le sentiment de s’être fait avoir. Rachid, un autre Algérien, se souvient que, lorsqu’il est arrivé dans le squat de Cachan en 2002, il n’y avait que des Maghrébins et des étudiants africains. «Après les Ivoiriens ont «racheté» des chambres,et puis ils sont devenus majoritaires.» Selon lui, la chambre se négociait entre 200 et 800 euros.

A partir de 2004, à cause du premier recensement de la préfecture, les places sont devenues rares et les chambres très chères.
«Les Africains réservaient avant d’arriver en France, raconte Rachid, mais on vivait bien avec eux, on payait la cotisation de 7 euros par mois au délégué d’étage. Maintenant qu’il y a un gâteau à se partager, ils nous lâchent et placent leurs copains.»

En fin de journée, France Terre d’asile avait réussi à trouver 394 places. Il a fallu convaincre les hôteliers qu’ils seraient payés. Le ministère des Affaires sociales a débloqué les fonds : chaque soir, c’est une facture d’au moins 9 000 euros que l’État devra acquitter.

1 réponse à Cachan : Les noirs se sont payés les maghrébins

  1. Marie la Bretonne dit :

    Les joies du communautarisme à la française…

    Merci la gauche, merci Sarko et Cie…

    Et qui paye (à tous points de vue) ? Nous autres, pauvres idiots de Français, bien sûr.

    Vivement le jour où les comptes se régleront enfin !

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