Immigration et perte de souveraineté des états européens

C’est un évènement qui peut sembler secondaire. C’est pourtant un nouveau coup de tonnerre dans le ciel politique européen, déjà lourdement perturbé par les problèmes liés à l’immigration. La télévision néerlandaise a en effet révélé que les récentes élections générales hollandaises ont été influencées par le gouvernement turc.

Dans un mail envoyé à des milliers de ses ressortissants, le ministère turc des affaires religieuses a appelé les destinataires à voter pour Fatma Koser Kaya, une femme d’origine turque de 38 ans et membre d’un parti politique de gauche socio-libéral, le D66. Lors des élections du 22 novembre, ce parti a perdu 3 de ses 6 sièges au parlement, mais Fatma Koser a pu être élue grâce à 34.564 votes qu’elle a obtenu probablement à la suite de l’intervention du gouvernement turc.

Il est un fait connu que les immigrés votent en écrasante majorité pour des candidats de leur propre groupe ethnique. En effet, la plupart du temps, ces immigrés ne se sont PAS intégrés dans leur pays d’accueil, et leur loyauté va à leur pays d’origine.

Ceci crée une situation dans laquelle les immigrés des démocraties occidentales sont les chevaux de Troie de nationalismes étrangers et de fanatismes religieux. Ce phénomène est devenu apparent dans les élections locales de Hollande et de Belgique : il a permis de faire pencher la balance en faveur de partis mettant en avant des candidats immigrés. Dans le même temps, cela a joué en défaveur des candidats « de souche » de ces mêmes partis, ce qui a causé un ressentiment considérable au sein de ces mouvements politiques.

L’e-mail envoyé par le ministre turc des affaires religieuses était ainsi libellé :
« Nous réalisons tous que personne ne peut mieux représenter les turcs que d’autres turcs. La communauté turque est menacée par l’assimilation. Si nous ne nous unissons pour voter pour un candidat commun, notre position ne fera que s’affaiblir dans l’avenir. »
Le message donnait ensuite 5 raisons pour lesquelles il fallait voter pour Fatma Koser Kaya. L’une d’entre elle, la plus importante, étant que le parti D66 ne reconnait pas le génocide arménien de 1915. Les 4 autres raison sont liées à l’opposition du D66 à la politique de Rita Verdonk, la ministre de l’intégration néerlandaise, qui combat l’immigration et le multiculturalisme.

En Belgique récemment, le même phénomène s’est produit au cours des élections locales d’octobre 2006. Plus d’un cinquième des conseillers municipaux élus à Bruxelles sont des immigrés d’origine extra-européenne. La plupart d’entre eux sont musulmans et ont été élus sur des listes socialistes. En effet, les immigrés non-européens votent très majoritairement socialiste, en raison du fait que beaucoup d’entre vivent des subsides de l’état et de subventiosn diverses, et qu’ils sont venus en Europe occidentale attirés précisément par les largesses des systèmes sociaux. Les immigrés sont devenus l’assurance-vie électorale du socialisme européen.

3 réponses à Immigration et perte de souveraineté des états européens

  1. Dum dum dit :

    Vous n’êtes pas sans savoir que le gouvernemetn algérien à décidé il y a peu d’oeuvrer à l’organisation de la diaspora algérienne, notamment française, afin de la constituer en groupe de pression.

    Si ces porcs obtiennent le droit de vote aux élections, nous sommes morts.

  2. Dum dum dit :

    Plus il entre des immigrés, plus ils votent à gauche et plus la gauche survie, plus elle fait entrer des immigrés.

  3. perfide albion ! dit :

    Tout est dit dans cette phrase !
    Il n’ y a rien à rajouter !

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