Amiens : Expulsion d’un Marocain et incidents à l’hôtel de police

L’hôtel de police d’Amiens a été le théâtre d’échauffourées devant les grilles de la cour.
Une vingtaine de personnes se sont rassemblées pour demander la libération de Youness Seddiki, un Marocain de 22 ans interpellé hier dès 6 heures, à son domicile. Placé en garde à vue, il a été retenu dans les geôles du commissariat. Faisant l’objet d’un arrêté de reconduite à la frontière, il devait embarquer hier en fin d’après-midi dans un avion l’emmenant vers le Maroc.
« La famille et des amis ont essayé d’empêcher que le véhicule sorte de la cour de l’hôtel de police, ils avaeint disposé deux barrières pour les bloquer», raconte Bernard Delmotte, du Réseau Education sans frontières (RESF), qui a assisté à la scène.
«La police a fait appel à des renforts qui sont arrivés en estafette et là, il y a eu des coups de matraque. Le père de Youness Seddiki et d’autres membres de sa famille ont été ceinturés et conduits à l’intérieur du commissariat. Les manifestants étaient très énervés, il y a eu des insultes. Seul le père a pu voir son fils avant qu’ils ne le montent de force dans la voiture de police qui allait le conduire à Roissy. Les policiers ont refusé cela à sa compagne. C’est à ce moment là que les manifestants ont barré l’hôtel de police en essayant de les empêcher de partir».

Quatre interpellés
Côté police, on parle de rassemblement hostile avec des menaces et insultes. Quatre policiers auraient été blessés dont un qui a été transporté au centre hospitalier d’Amiens, un véhicule de police a également subi des dégradations. Quatre personnes ont été interpellées dont trois membres de la famille Seddiki.
Les services administratifs de la préfecture préfèrent parler d’éloignement : «Il n’a pas été expulsé, il a été éloigné vers le Maroc. Il est sous le coup d’un arrêté de reconduite à la frontière depuis le 9 janvier 2006, il a épuisé tous les recours et le tribunal administratif d’appel a confirmé cette décision le 3 mai dernier. Il s’agit de l’exécution d’un arrêté. Il n’est pas interdit du territoire national et s’il avait été expulsé, il ne pourrait pas demander de visa pour retourner en France. Là, il pourra le faire.»
Hier soir, les quatre personnes interpellées étaient toujours en garde à vue pour «violences, dégradations et menaces».

1 réponse à Amiens : Expulsion d’un Marocain et incidents à l’hôtel de police

  1. Seb dit :

    Ils sont graves avec leurs menaces physiques les cpf. Dans Paris une arabe s’est jetée devant mon scooter. J’ai failli tomber et incroyable je vois 2 cpf un vieux et un jeune me courir après … Je m’arrête. ils arrivent. Je repars… J’ai continué le petit jeu jusqu’à ce que ça me saoule. Le vieux cpf allait claqué à courir comme un vieux fou … Ce sont des malades ces gens là. Une armée de clones de naceri. Un cauchemard au quotidien.

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