Maintenu artificiellement en vie, un Italien réclame le droit de mourir

TSR: Un tribunal de Rome a commencé à examiner mardi le recours d’un Italien atteint de dystrophie musculaire qui réclame le droit de mourir, mais en dépit d’un appui du parquet le dernier mot sur ce cas dramatique reviendrait aux médecins qui ont un pouvoir discrétionnaire.

C’est fou cette propension soudaine des malades à sortir du bois pour rentrer dans la Télé dès qu’un sujet « bioéthique » arrive sur le tapis politique. Un sujet TSR classique, qui induit sans expliquer la distinction qu’il y a, notamment, entre l’euthanasie passive indirecte, qui est tout à fait acceptable, et l’acharnement thérapeutique, ne proposant, dans sa plus pure tradition de désinformation, qu’un seul choix entre une mise à mort prétendument libératrice, et un entêtement aussi excessif qu’excessivement coûteux.

Le tout baigné dans le larmoiement habituel et le champ sémantique du droit bafoué des innocentes victimes des règles injustes de l’Etat. On apprécierait les mêmes trémolos pour les handicapés dézingués et les mères avortées.

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