Michel de Poncins: LA LIBERTE DANS LA SANTE

Plus un bien est important, plus la liberté du marché est essentielle. En France, l’information récente est que l’Europe réaffirme le monopole de la sécurité sociale appelée familièrement « sécu ». Le budget de 2007 de cette sécu, qui vient d’être adopté, renforce parallèlement encore plus les sanctions contre les personnes incitant au non-paiement des cotisations : elles risquent désormais six mois de prison et 15 000 € d’amende.

Nous assistons ainsi à l’affirmation renouvelée du pouvoir dictatorial des Hommes de l’Etat sur ce que nous avons tous de très important à savoir notre propre santé. La dictature est exercée conjointement par ces Hommes de l’Etat qui vont des politiques aux chefs syndicalistes en passant par les hauts fonctionnaires, les présidents d’associations étatiques, les dirigeants de firmes nationalisées et bien d’autres, que je regroupe tous, pour résumer, sous le terme de « Hifis ».

La dictature ne peut, certes, pas empêcher les esclaves-victimes de rêver à une « Libération » possible. Les laissant rêver, elle fait ce qu’ont toujours fait toutes les autres dictatures et se préoccupe d’interdire avec une véritable cruauté la simple propagande en vue de la Libération : d’où les nouvelles sanctions.

Nul économiste sérieux ne peut nier que le système de la sécurité sociale, en particulier dans son assurance-maladie, à joué un rôle majeur dans la paupérisation de la France depuis des décennies et, simultanément, a conduit à un ralentissement des progrès médicaux puisque pratiquement la médecine est également nationalisée dans la foulée. Ce ralentissement des progrès se traduit maintenant par la crise de recrutement dans beaucoup de spécialités médicales.

Si nous étions libres de la gestion de notre santé avec la régulation par le seul marché, les avantages seraient si grands qu’il est difficile de les énoncer sans risquer d’en oublier.

Choix complètement libre de son système de santé avec, par exemple, utilisation sans entraves de formes de médecine tout juste tolérées : ostéopathie, homéopathie, et d’autres.

Choix complètement libre du médecin et rétablissement avec les praticiens du « colloque singulier » si utile dans la médecine et qui a disparu depuis le monopole.

Honoraires complètement libres, les médecins ayant la possibilité comme cela s’est pratiqué de tous temps de faire payer les riches plus que les pauvres.

Répartition sur le territoire des forces médicales, en dehors de toute décision publique et uniquement selon les besoins s’exprimant sur le marché, la conséquence étant qu’il n’y a plus de pénurie ou fort peu.

Répartition libre des tâches entre médecins et autres intervenants, selon les techniques et les prix.

Choix libre des médicaments, ces derniers n’étant plus décidés par des fonctionnaires incompétents.

Choix libre de l’assurance sans obligation d’être ou de ne pas être assuré et, en cas d’assurance, choix libre des risques à assurer.

Amélioration fabuleuse du rapport qualité-prix par disparition des multiples prélèvements indus des « Hifis », et parmi eux des chefs syndicalistes.

Le tout conduirait à une amélioration de la santé, selon la loi immuable qui veut que le jeu du marché est le seul vrai moyen de porter un processus au maximum de sa performance.

Ces leçons ont un objectif pédagogique mais aussi l’avantage d’aider à rêver !

Michel de Poncins

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *