La presse suisse devrait se concentrer sur son rôle de quatrième pouvoir, estime Hanspeter Lebrument, le président de l’association Schweizer Presse. Plus les éditeurs demandent de soutien à l’Etat, plus l’indépendance de la presse est menacée.
« Moins de critique en échange d’argent, telle est la formule« , a critiqué M. Lebrument. Selon lui, il serait faux de croire qu’il ne sera jamais demandé de contrepartie à la presse. Et d’affirmer qu’en raison de leur grande dépendance vis-à-vis de l’Etat, la radio et la télévision n’ont jamais pu jouer leur rôle de quatrième pouvoir.