Leon de Winter défend Ayaan Hirsi Ali

L’ex-députée néerlandaise d’origine somalienne Ayaan Hirsi Ali a dû rentrer aux Pays-Bas lundi 1er octobre, car les autorités néerlandaises ne voulaient plus payer pour sa protection si elle prolongeait son exil aux Etats-Unis.

L’écrivain néerlandais Leon De Winter réagit:

« La société doit supporter les frais de cette protection, car la liberté d’expression, un des piliers de notre culture, est remise en cause. (…) Les frais de cette protection ne sont rien par rapport au but poursuivi : la continuité de nos valeurs.

Le cas d’Ayaan Hirsi Ali est spécial. Elle a été menacée à l’époque en tant que citoyenne néerlandaise et députée pour avoir manifesté ses opinions au sujet de l’islam politique. (…) Il semble que le gouvernement néerlandais refuse de protéger l’une des plus importantes combattantes pour la liberté dans l’islam pour des raisons budgétaires. Combien nous coûte les partis de chasse de notre maison royale ? »