La cérémonie de l’Eglise catholique valaisanne pour les divorcés remariés civilement

Tiré du blog du NF: Le Nouvelliste a publié le 20 septembre un dossier consacré principalement aux divorcés remariés civilement qui bénéficient d’un accompagnement spirituel de l’Eglise catholique et même d’une cérémonie spéciale dans le diocèse de Sion.

Le sujet était titré et sous-titré ainsi en page une: «Vive les divorcés! «Remariage» à l’Eglise. Peu de gens le savent, mais les personnes divorcées peuvent, sous conditions, célébrer une deuxième noce. Un couple et le prêtre qui l’a uni témoignent.» Malheureusement, cette accroche un peu spectaculaire et sa photo ne correspondaient pas vraiment au contenu du dossier développé dans nos pages 2 et 3… Mais il faut pourtant revenir à cette affaire car le sujet n’est en fait pas si évident que cela.

A la lecture de notre édition du 20 septembre, l’on constate certes que l’Eglise catholique valaisanne insiste dans le reportage pour dire qu’il ne s’agit pas d’un remariage, qu’il n’y a pas de robe de mariée, ni de bénédiction des alliances, ni d’échange des consentements devant le prêtre et que la cérémonie doit se faire dans un cadre restreint à la famille et aux amis proches uniquement.

Mais les deux personnes remariées civilement qui ont témoigné dans «Le Nouvelliste» ont apparemment vécu cette cérémonie comme une deuxième union scellée par eux-mêmes sous le regard de Dieu et avec l’accompagnement de l’Eglise.

Lui: «La mise de côté des personnes divorcées, c’est souvent une critique que l’on fait à l’Eglise. Avec cette cérémonie, ce n’est pas le cas. Nous avons l’impression d’être dans la norme. C’est aussi reconnaître qu’on a le droit de se tromper.» Et elle: «Lorsque nous avons appris que nous avions la possibilité de nous remarier, j’ai ressenti une joie intérieure. J’avais besoin d’un moment de prière, de recueillement pour célébrer cet événement. Tout est question de croyance->