Menaces, insultes, quolibets…les non-grévistes font l’objet de vives pressions.
Ce conducteur de métro parisien rencontré hier matin avoue être clairement opposé à la grève. «Mais à cause des pressions, je vais peut-être devoir participer au mouvement, nous explique-t-il. Je me déciderai à dernière minute.» Les pressions ? «En 1995 aussi, j’étais contre la grève. Mais des collègues ont crevé les pneus de ma voiture…» , raconte-t-il. ->