L’inénarrable bulletin de la paroisse socialiste valaisanne ne cesse de jalonner de perles incommensurables le chemin qui mène de l’ignorance à la bêtise, et jusqu’à ce désert des intelligences que l’on baptise pudiquement du nom de gauchisme.
L’ex Peuple valaisan, devenu le Peuple.vs, pour célébrer son entrée dans l’électricité, frappe fort, une fois encore. Tout au fond de son dernier numéro, l’on trouve La chronique des Jeannes, accompagnée de la photo d’une aimable vieille dame, cheveux courts, tout en teinture et en bijoux; un symbole. Le titre à lui-même dit tout : « La catastrophe Trump« .
On y lit de ces vérités qui font regretter l’objectivité d’une Pravda d’avant 1953:
« – En plus, Trump, il veut revenir sur l’autorisation de l’avortement.
Avez-vous remarqué que la première décision que prennent les dictateurs c’est d’interdire l’avortement ? Comme s’ils décidaient que les femmes ne puissent pas décider de leur vie. »
– Tu traites Trump de dictateur ? Il a été élu démocratiquement.
Certes, comme le fut Hitler, Erdogan, pour ne citer qu’eux. Mais très vite ils ont montré leur vrai visage… » Etc.
Allez, on lui dit à Mamie ? D’une, Hitler a largement promu l’avortement pour cause de race inférieure, et ce dès 1934, et non l’inverse. En conséquence, la première chose que font les dictateurs tels qu’Hitler, c’est bien de libéraliser l’avortement. Mieux encore ? L’avortement est l’un des crimes contre l’humanité pour lequel les nazis ont été condamnés… à Nuremberg ; eh oui ma petite dame !
Plus proche, peut-être, la première chose que fait Lénine après le second congrès de l’Internationale ? Oui, vous avez deviné.
De deux, Erdogan est avant tout l’un de ces islamistes « modérés » que le PS s’échine à faire rentrer sur notre territoire par paquets de douze pour nous ouvrir aux joies du multiculturalisme triomphant ; un multiculturalisme bien évidemment profitable aux droits primordiaux de la femme, ça va de soi.
En terre de socialisme, la seule vérité c’est celle que vous dicte la foi en la propagande.
Noël Macé