Affiches : La France parachute ses troupes pour libérer Maria

maria

 

Quand il devient évident qu’elle n’a rien pour convaincre au niveau local, la gauche connaît un réflexe historiquement récurrent, faire appel aux armées de l’étranger pour occuper le pays. Vers un printemps de Sion le 18 février prochain ?

Nos compères de la gauche autorisée, du lumineux – à défaut d’être brillant – Yannick Délitroz, à des initiatives moins téméraires, en ce que plus anonymes, comme « Coupons-lui la queue« , voient poindre à l’horizon le platane du 18 février avec une angoisse qu’il convient de qualifier de substantielle.
Faute de préparation, le mouvement ‘spontané’ d’indignation populaire risque fort de se transformer en l’un de ces contrastes flagrants, propres à remettre les pendules à l’heure et les affections populaires au milieu du village. En clair, par leur fanatisme et leur bêtise évidents, les bricoleurs de la promenade du 18 pourraient bien se retrouver à servir la soupe au grand méchant croquemitaine dont la destitution semble être le seul point concret de programme. Ils n’apprendront donc jamais !

queueEn cause, Maria, toujours elle. Ces immondes fachos de l’UDC n’avaient aucun droit de s’occuper de la misère des gens et surtout de lever le voile sur cette vérité encore sacrilège: C’est la préférence exagérée que l’on porte à la misère non discernée du monde entier qui a provoqué sur notre sol, chez nous, des situations de misère concrètes, visibles, quotidiennes.
Si vous le dites, vous serez un salaud et l’on manifestera pour que vous vous taisiez, pour que vous soyez destitué, pour vous couper la queue, voire un peu plus encore. Vous avez de la chance, il y a quelques années, ça aurait été le goulag, vive la démocratie !

Support étranger

On a beau avoir le vent médiatique dans les voiles, l’exagération n’est pas longtemps une alliée fidèle. Une fois les politesses rendues, même la presse du cru ploie sous la charge des délires idéologiques et autres symptômes de déraison. Qu’à cela ne tienne, le monde est plein de chantres pensionnés du modèle socialiste, ses dogmes inaliénables, ses vérités obligatoires, ses anathèmes d’éternité.

On est seul comme les pierres, on perd tout sur le terrain démocratique ? Qu’importe, on terrorisera les individualités en prétendant que le monde entier nous soutient. En fait de monde, le décor de carton-pâte de quelques officines plumitives sur le déclin. C’est beau la foi en rien tout de même !

La fournée du jour nous vient de France 3 Haute-Savoie, dernier relais de la voix officielle qui n’a pas été virée de ces campagnes radieuses de la France profonde, où les carcasses de paysans pendues aux arbres sont plus nombreuses que les clochers et indiquent nonchalamment le sens des vents qu’il faut écouter. Pour tout vous dire, ce sujet m’a rappelé les riches heures de la propagande soviétique, critiquant l’échec du capitalisme juchée sur ses monceaux d’affamés jonchant les plus riches plaines d’Ukraine. La France submergée à mort par son immigration qui vient nous faire la leçon de l’intégration. Prosternez-vous, bouseux lointains des ténèbres extérieures, et tout ceci sera à vous !

Fromages

Outre l’amer parfum de trahison que laisse ce penchant systématique pour l’onction des rédactions étrangères, il est surtout intéressant de constater que les Français sont vigilants sur leur petit fromage valaisan. La Suisse et le Valais ne comptent-ils pas parmi les plus grands employeurs de France ? 140’000 emplois, presque 150’000, ce n’est pas rien !

Mais la France comme souvent, surtout quand il s’agit de l’étranger, travaille mal, entendre encore plus mal qu’ici. L’absence de regard critique sur l’association militante Suisse-Immigrés, premier générateur de coûts procéduraux de tout le pays, est flagrante. La première mesure d’économie urgente reviendrait sans doute à empêcher cette agence de tourisme d’un genre particulier d’enquiller deux, trois, voire plus encore (j’en ai vu jusqu’à six dans un cas), recours d’affilée au TF pour des décisions de renvois pourtant bien exécutoires.

Entendre la permanence d’Amnesty en appeler au pape et affirmer que la solution au problème de Maria réside dans la nécessité d’abandonner encore plus de fonds à tous les cache-sexes hors de prix de la religion sociale ; la voir faire la promotion des cours de langue alors même qu’elle considérait, il n’y a pas si longtemps, la connaissance d’une langue nationale comme « discriminatoire« , ça n’a pas de prix ! Enfin, si, mais ce ne sont pas eux qui le paient.
On accuse l’UDC de diviser, mais c’est pourtant elle qui propose de ne pas arracher ces populations à leurs pays d’origine et de les aider, pour moins cher, sur place. Vous voulez éviter le « clash des civilisations » ? C’est simple, arrêtez d’importer des migrants – qui ne sont pas des réfugiés – par paquets de douze et d’en faire supporter le coût aux locaux. Vous verrez alors les soutiens de l’UDC fondre comme neige au soleil sur cette question.

L’argument du… mensonge et autres « faits alternatifs »

Mais cela ne semble pas suffire, France 3 ira exhumer de grossières parodies (légumes), pompées sur des sites hostiles, pour les prêter à l’UDC et les faire passer pour plus bêtes qu’ils sont. Ce n’est pas encore assez, il faudra monter de toutes pièces le désaveu d’Oskar Freysinger, à qui l’on coupera opportunément le micro juste avant le détail de ses explications.
Contacté par la rédaction du Bafweb, celui-ci a déclaré: « Ils ont coupé au milieu de mon argumentation. Rien sur la criminalité importée et les abus dans l’asile. Une manipulation honteuse ! » (cf. son interview à Radio-Chablais où il explique que ses propos ont été tronqués; in fine). Oui, mais ils avaient besoin de ça pour asseoir leur unique conviction. Quand les idées sont sottes, le mensonge devient le seul argument.

cerveau TVQue dire enfin de l’intervention de l’autre queue de cheval – autorisée celle-là -, Gabriel Bender, sociologue autoproclamé, dans la posture du vieux sage, qui nous explique que le Valais a le « plein emploi » et que l’UDC importe elle-même, quand elle n’invente pas carrément, les problèmes liés à l’immigration.

Pas un mot, bien sûr, de cette vérité voulant que 26% d’étrangers engendrent à eux seuls 52,3% des condamnations pénales (ofs 2015). Pas un mot, non plus, sur le fait que le Valais a le 5e solde migratoire de Suisse et compte près de 9’000 chômeurs, dont 5202 étrangers, avec un taux de 6,3% de chômage en Valais central, sans parler des 5’854 bénéficiaires de l’aide sociale, parmi lesquels 41% d’étrangers (51% en provenance de l’UE/EEE). Pas une phrase pour rappeler que le coût de ladite aide est passé de 17 millions en 2003 à 43 millions en 2012 (+150%) ou que les prestations sociales sous condition de ressources sont montées de 77 millions en 2003 à… 231 millions en 2012 (+200%) !
Pas un son enfin, de la part des premiers intéressés, les UCDVR, qui auraient certainement eu à répondre à ces piètres attaques.

Les adversaires de la campagne, ceux qui demandent à Maria, en somme, de bien avoir l’élégance de la fermer et de cesser sur-le-champ d’exister, et bien ceux-là n’ont que ces petits trafics pour essayer de pousser le seule et unique idée dont ils disposent: éradiquer l’UDC. Lui donner tort par des actes concrets ? A quoi bon, alors qu’il suffit de la faire taire par quelques mensonges bien dits et vus à la TV.

Qu’ils n’aient que ces soutiens pour leur petite sauterie à venir, soit, mais qu’ils s’en contentent…Voilà qui en dit plus qu’il n’en faut sur la nature des personnages.

Adrien de Riedmatten

 

PS. Je suis aussi candidat, soutenez ma campagne 1 franc contre le socialisme !

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