Nouvelliste: Demande de doit de réponse à Mme Sandra Jean

Les UDC ont-ils droit à l’égalité de traitement médiatique ?

Dans la mesure où ma déclaration écrite a été volontairement tronquée pour forcer le trait et plaider à charge d’une suspicion d’appel au meurtre, j’ai demandé ce jour à Mme Sandra Jean, rédacteur en chef du Nouvelliste, le droit de réponse suivant:

Madame,

Suite à l’article intitulé  » « UNE BALLE DANS LA NUQUE » SUR FB. ROSSINI VEUT DEPOSER PLAINTE«  me mettant directement en cause, paru ce jour sur votre site et dans votre quotidien, et conformément à l’art. 28 CC, je me permets de vous faire parvenir ce bref droit de réponse:

nf3« M. Gilles Berreau a obtenu de ma part l’accord d’une déclaration écrite sous condition que celle-ci soit publiée intégralement. Contrairement audit accord M. Berreau en a volontairement expurgé toute référence à l’humour et à l’objectivité dans le but évident de forcer le trait à charge.

Voici le texte en son entier: « La référence aux pratiques du socialisme chinois, clairement évoqué par le fanatisme du rappel à l’ordre du post du Parti socialiste valaisan pour un simple appel au biffage, suscitait cette inquiétude de ma part de voir M. Rossini froidement exécuté par les siens pour avoir osé publier un certain communiqué qu’il a jadis émis. 

Je vous concède qu’il aurait fallu, pour le comprendre, deux choses qui ont décidément totalement disparu à gauche, l’objectivité et l’humour.

Par conséquent -> notice légale (pour les avocats de M. Rossini): le contexte de la publication ci-dessus est clairement celui de la satire et du second degré en référence direct aux pratiques de certaines sections du parti socialiste de nos jours encore. »

Il convient de considérer encore que l’agencement du titre, tendant à fabriquer la réalité d’une suspicion de menace, de ma part, sur la vie de M.Rossini par la corrélation entre l’état de fait, privé de son contexte et la déclaration d’intention de porter plainte contrevient à l’art. 1 de la Déclaration du journaliste, aux art. 1.1 et 2.3 des Directives y relatives et atteint à la diffamation au sens de l’art. 174 du code pénal. L’omission intentionnelle de M. Berreau et la rupture de son engagement contreviennent encore à l’art. 3 de ladite Déclaration.

Adrien de Riedmatten

Veuillez agréer, Madame, l’expression de ma considération.

Adrien de Riedmatten

 

Voir aussi:

Adrien de Riedmatten: Rossini me tourne le dos

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