Faire taire un UDC : La menace pédophile

Cet article est spécialement dédicacé à Stéphane Rossini, Barbara Lanthemann, François Barras, Gilles Berreau, Patrick Ferrari et Sandra Jean, du Nouvelliste. Pour que vous compreniez ce que les mensonges que vous proférez, les réponses que vous empêchez, provoquent dans les esprits les plus fragiles qui ont le tort de vous croire.

 

Des responsables du parti socialiste valaisan ont-ils associé leur nom à des appels à peine voilés à s’en prendre aux enfants de leurs opposants politiques ?

La violence de la dernière campagne d’élections valaisannes n’est plus à démontrer, Nouvelliste et médias mainstream ayant abondamment tendu plumes et micros aux responsables de la gauche pour s’entendre répéter en boucle à quel point dite campagne était « délétère » ; terme appris la veille, en catastrophe, pour faire face à la « déferlante« .
Nous ne reviendrons pas sur les nombreuses fabrications médiatiques, les fameuses fake news, du complot San Giorgio à l’affaire dite de « la balle dans la nuque« , largement couverte ici, les plaintes étant encore pendantes. A propos de plainte, on vous le dit, mais vous vous en doutiez, M. Rossini n’a jamais rendu sa copie.

 

Intouchables

Passons aussi sur les appels à déporter des candidats UDC dans des camps de concentration publiés sur la page du PLR Jean-Pierre Volluz, ancien responsable du Confédéré, et sur les justifications données par le secrétariat du PLR qui, en peu de mots, demande à ce que soit faite une distinction entre appartenance au parti cantonal et section locale… rien de moins. Evidemment, telle forfanterie serait directement sanctionnée à droite et totalement impossible sans la protection rapprochée du Nouvelliste dont ont bénéficié tous les autres parti hormis l’UDC.

Nous avons déjà démontré ici la corrélation évidente entre articles du Nouvelliste et vagues de haine sur les réseaux sociaux. Cependant, la haine de certains, morale, bien-pensante, est couverte du voile débonnaire des mansuétudes que l’on se doit entre amis. Un comportement inéquitable qui encourage un déferlement de hargne à gauche, et Dieu sait qu’elle n’en manque pas.

 

Malheur aux vaincus !

Preuve s’il en fallait d’un réel endoctrinement à gauche des claviers, la plupart des petits soldats de Facebook sont incapables de saisir le moment opportun de s’arrêter et de rendre la terre fumante du champ de bataille à la paix des braves. La campagne d’après campagne est souvent plus dure, cette volonté de ne pas perdre une miette du quart d’heure orwellien de la haine, d’une occasion de profiter encore de ce droit ouvert d’humilier, de rabaisser, l’adversaire. Bien sûr, la chose s’observe aisément, la lutte porte rarement sur les arguments – il faudrait se mettre alors à réfléchir – elle vise le plus souvent le physique, la race, la religion. Oui, la gauche immaculée, rempart contre les fascismes de tout poil, ne recule devant aucune bassesse quand il s’agit de faire détester l’ennemi de classe ou d’idéologie.
Quand on dispose de l’ingénierie médiatique d’une Lanthemann ou d’un Rossini – qui n’ont pas hésité une seconde à crier au meurtre – on sait pouvoir bénéficier de l’appareil logistique de ses amis journalistes pour discréditer l’opposant sans jamais devoir en répondre à l’avenir. La vie est tellement plus simple à gauche. Mais tout cela ne suffit pas, il faut encore casser, détruire, briser.

 

Stoïques

Force est de constater que la plupart des personnes visées, de jeunes candidats, parfois même d’origine étrangère, peu coutumiers d’une telle violence, ont su faire preuve, devant le niveau et la fréquence des attaques, d’un calme des plus olympiens. Comme, par exemple, cette mère de famille, qui a vu ses photos de campagne associées, par le profil Facebook anonyme Rita de Cascia, a des illustrations de sites pornographiques, parce qu’elle était une femme, plutôt jolie, et qu’elle était UDC. Ou encore ce candidat d’origine métisse, dont le même profil a publié une photo odieuse d’une femme noire entourée de membres du Ku Klux Klan l’associant au nom de sa mère. Photo toujours en ligne, le Nouvelliste, qui a écumé les réseaux sociaux en long, en large et en travers, n’a pas cru bon d’en faire un article, il n’y a pas de racisme à gauche.

 

2017.03.01 Rita de cascia lionel Huguet retouchée

 

Viser les enfants

Reste qu’au soir du 5 mars 2017, Lionel Constantin, puisque voilà le vrai nom de Rita de Cascia, œnologue sédunois de 40 ans, habitué du Café du Nord, à Sion, si l’on en croit ses comptes Facebook et Youtube, n’en avait toujours pas fini avec sa volonté de déverser sa rage et son mépris. Le 21 mars, il ouvrait un compte au nom du cadet des enfants d’Adrien de Riedmatten, un autre candidat UDC, le représentant sous les traits d’un enfant frappé de handicap mental. Le profil est lourd de sous-entendus tendancieux, reprochant audit enfant les choix politiques ou religieux de ses parents, associant son nom à des images pornographiques, des références au sadisme ou à des actes sexuels avec des hommes de couleur – toujours l’obsession raciale… Un gosse d’à peine un an, encore un bébé.

Malin comme pas deux, M. Constantin ira insulter le père avec le faux profil du fils, ce qui mettra le feu aux poudres. Suite à la plainte des parents, le ci-devant Lionel Constantin a écopé de 30 jours-amende avec sursis pendant 2 ans et d’une amende de 600 francs. Une décision qui met en évidence la rapidité des services de justice et police valaisans qui ont plié le cas en quelques jours à peine. Ceci étant dit pour la forêt de comptes anonymes et leurs détenteurs qui se croiraient encore protégés par l’affichage de leur lâcheté.

 

Le PSVR impliqué ?

Une récente jurisprudence a mis en évidence la responsabilité liée au partage ou à la propagation de contenus illégaux sur les réseaux sociaux. Lionel Constantin n’a pas fait son coup tout seul, assisté dans sa besogne par l’ « amitié » de trois compères : Chris Morris, sans doute un nom d’emprunt, qui se dit assistant manager chez Nestlé et étudiant à l’école hôtelière de Lausanne, Paride Corvaglia, architecte HES chez dvarchitectes à Sion et « photographe autodidacte« , et, enfin, Olivier Thuriot, archéologue et antiquaire, président de la section du parti socialiste de la commune de Vex.

1.01 retouchée 2Ces trois personnes doivent sans doute leur absence de condamnation au fait de n’avoir été visées par aucune plainte. « Je ne voulais pas faire d’histoires en particulier« , a confié à la rédaction l’ancien candidat Adrien de Riedmatten, « ma femme et moi voulions surtout faire fermer cette page profondément révoltante« .

C’est dans ce but qu’il téléphone à Olivier Thuriot, qu’il connaît et dont il est un client de la boutique d’antiquités le Garde-Temps, à Sion. « Je me disais qu’avec quelqu’un de cultivé, j’avais peut-être une chance de régler les choses à l’amiable, j’avais tort« , explique Adrien de Riedmatten. « Pour moi, ça dépassait les bornes et je voulais régler ça au plus vite. Je me disais que, vu le faible nombre d’amis, ces gens-là ne pouvaient que se connaître. Je n’ai posé aucune plainte pour les attaques me concernant, c’est un peu le jeu quand on fait de la politique, seulement on ne touche pas aux enfants. »

 

Vexé…

Mais, au téléphone, Olivier Thuriot le reçoit sèchement, fait mine de ne pas comprendre, lui assure ne rien savoir, ne pas connaître le responsable, s’être associé à ce compte par inadvertance, persuadé qu’il était d’avoir affaire « à un vrai Monsieur de Riedmatten« , lui parle d’­ »amitié virtuelle« , tout en lui promettant, en guise de conclusion, de retirer sur le champ ladite association. « On entendait son gamin, qui doit avoir l’âge du mien, jouer derrière lui, je lui parlais des craintes que j’avais pour le mien, c’était glaçant« , confie Adrien de Riedmatten.

L’appel a lieu le 18 juin, le 21, le faux compte se met à publier plusieurs posts en référence à la discussion. « J’ai pourtant été très discret et n’ai parlé de cela qu’à M. Thuriot, pour moi c’est la preuve que ces deux-là se connaissent bien. Un socialiste qui ne dit pas la vérité, ce n’est pas comme si c’était rare« , quittance l’UDC.
Olivier Thuriot maintiendra son « amitié » au faux compte de l’enfant Riedmatten, ne la retirant que près de trois mois plus tard, au lendemain de sa convocation au poste de police. Il tentera de justifier la lenteur de sa réaction, expliquant avoir été « vexé » par l’appel du père de la victime…

« C’est très dur de garder son calme quand on s’en prend à vos propres enfants, mais je pense avoir été plutôt zen dans cette affaire, me contentant de travailler à faire supprimer cette page« , ce qui n’est toujours pas le cas, malheureusement, Facebook n’ayant réagi à aucune demande et refusant toute déclaration sur ce sujet.
« C’est clair qu’ils profitent du système et savent qu’ils restent intouchables dans la presse locale. Je n’ose imaginer les cris d’orfraie de Mme Lanthemann si un UDC s’était rendu coupable du quart de la moitié du tiers d’une chose pareille. Je n’ai jamais rien attendu du PSVR, je les connais trop bien, mais, chez nous, quelqu’un qui publierait une page comme celle-là pour viser un opposant au travers de ses enfants sauterait direct. Ca ne se fait pas, tout simplement« , conclut Adrien de Riedmatten.

Noël Macé

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