Mathias Reynard : Surtout n’oubliez pas de voter antisémite

Petite piqûre de rappel, le sémillant socialiste, l’œil mouillant devant les caméras, avait plutôt la bave aux lèvres, il y a quelques années, quand il s’agissait de parler des Juifs, pardon, des « sionistes« …

Le poulain du bon Pascal, qui, décidément ne nous aura épargné aucune saillie – à se demander ce qu’il n’a pas compris dans l’expression « servir et disparaître » – fut en son temps lauréat du rapport antisémitisme 2005 (p. 27) de la Coordination Intercommunautaire Contre l’Antisémitisme et la Diffamation (CICAD), laquelle s’était même fendue d’un communiqué pour célébrer l’occasion.

En cause, presque rien, un détail de l’histoire, une réduction de la Shoah à une vulgaire manœuvre politique pour gagner le soutien des immondes capitalistes américains… Ainsi le « le peuple juif » avait été « amené au rang de martyr après le génocide commis par l’Allemagne nazie »  à seule fin de propagande hégémoniste. Et tout ça dans un édito du Peuple valaisan, comme en 40 ! Faible, petit, raciste, inculte, antisémite ; le vieux fantasme des doigts crochus sur la mappemonde, bref, tout l’horizon du socialisme XXIe. Mathias Reynard. Un Soral sous acide n’eût pas mieux fait.

Ceci étant dit, bien sûr, pour juger de la toute-puissance du camp du bien. Alors que le quart de la moitié du tiers eût commandé l’exil immédiat du moindre pékin encarté à droite, Mathias Reynard, lui, mérite la caresse poisseuse des médias consensuels, admiratifs, béats devant tant de conformité au politiquement correct. Comme tout paraît facile quand toutes les vérités se plient à vos réalités. Que l’on se souvienne, et il s’agit bien ici d’un devoir, de qui cet homme – ces hommes – peuvent être capables. Oublier c’est disparaître.

Noël Macé