« Mariage » homosexuel : Non à la prostitution reproductive

Communiqué du Comité NON A l’ENFANT-OBJET

En 2005, au moment de la campagne pour le partenariat enregistré, partis politiques et groupes d’intérêt partisans de la loi ont juré qu’elle ne conduirait pas au mariage et se sont même élevés avec force contre la « mauvaise foi » de tous ceux qui osaient supposer le contraire.

Pour emporter le suffrage populaire, ils ont dit aussi ne pas vouloir de l’adoption dont ils ont jugé l’interdiction « raisonnable » dans le cas des homosexuels.

Et le peuple leur a fait confiance.

Le lendemain de la votation, le porte-parole de l’association Pink Cross désignait clairement l’adoption comme la prochaine étape. Ce même Jean-Paul Guisan, qui, à quelque temps de là, avait déclaré à la presse : « imposer à un enfant qui n’a pas choisi d’avoir deux parents du même sexe, au stade actuel de ma réflexion, cela me choque ». Trois ans après l’entrée en vigueur, Les Verts, qui avaient, bien sûr, soutenu l’interdiction de l’adoption, lançaient les premières motions en sa faveur.

Le Conseil fédéral, quant à lui, fidèle à lui-même, est passé, en à peine dix ans, de : « il n’existe aucun droit à l’adoption » à l’invention d’une sorte de droit fondamental des enfants à être adoptés […]

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