Torture : Destruction de preuves, l’Hôpital du Valais la main dans le sac

Pour vous montrer comment ça se passe en Valais…

La direction de l’Hôpital du Valais prise en flagrant délit de mensonge éhonté pour tenter de justifier de la destruction des images de vidéosurveillance. Entre les ambulanciers tortionnaires, Air Glaciers qui résiste à la justice pour ne pas dévoiler ce qu’ils ont injecté, les services de police s’accusant l’un l’autre et le Ministère public qui regarde ailleurs, le cercle magique des petites collusions locales a encore de beaux jours devant lui…

Mais qu’y avait-il donc sur ces images qu’on soit si pressé des les évacuer ?

Vilain mensonge

Saisie en production des données personnelles, la direction de l’Hôpital du Valais (ancien Sion-Hérens-Conthey) vient de répondre que, manque de bol, tout a été effacé « pour des raisons« , tenez-vous bien, de… « protection des données« , la faute à une demande tardive, le 17 mai pour des faits survenus le 9. C’est pas de chance !

Le problème ? La justice a été saisie le 11 mai et l’Hôpital du Valais notifié le 12, en mains propres du directeur du service juridique, qui a assuré qu’il « n’y aurait aucun problème« .

Et, pour que la mesure soit tout à fait comble, cette même Mme Francine Zenklusen-Buman, qui prétend n’avoir été saisie que le 17, avait déjà répondu le 15… faisant mention de la demande du 12… Ca se passe comme ça.