Exposition "Che : Revolution et commerce" à New-York 
En savoir plus sur l’icône du crime de guerre et de la répression de la presse. Le petit texte ci-dessous, omet charitablement les accusation de crimes pédophiles formulés par certains Etats africain à l’encontre du guerillero

Che Guevara, l’envers d’un mythe 
 
Il semble nécessaire aujourd’hui, après avoir vu maintes manifestations gauchistes, où des jeunes en mal de révolution marxiste ou simplement désinformés brandissaient le portrait du Che, de révéler à ces individus la réalité historique de ce révolutionnaire. Combien de jeunes couvrent le mur de leur chambre avec son image et le cite comme exemple de courage face à la soit-disant oppression capitaliste bourgeoise ? Trop nombreux et souvent mal informés ou désinformés. Malheureusement pour eux ils vont devoir déchanter. Et non ! le Che n’est pas ce combattant romantique de la liberté, ayant soi-disant le soucis des classes défavorisée, qui allait combattre les vilains réactionnaires bourgeois sud-américains! Mais un doctrinaire marxiste, froid et intolérant qui alla aider Fidel Castro et sa clique a mener la révolution cubaine, et qui participa de sa propre main à l’assassina odieux de contrerévolutionnaires et d’innocentes victimes. Et, qui une fois au pouvoir, tortura, extermina toutes les personnes qui osèrent s’opposer à la Doctrine marxiste et à la révolution communiste cubaine. Ce texte tiré du fameux livre « Le Livre noir du communisme » de Stéphane Courtois pourra éclairer toutes les personnes de bonne volonté sur le côté caché du mythe Guévara.

« Fidel Castro se référait sans cesse à la Révolution française : le Paris jacobin avait eu Saint-Just, La Havane des guérilleros avait son Che Guevara, version latino-américaine de Netchaïev.

Fils de bonne famille né à Buenos Aires en 1928, Ernesto Guevara sillonne très jeune le sous-continent américain. Ce jeune bourgeois fragilisé par un asthme chronique termine ses études de médecine après un périple à mobylette entre la Pampa et la jungle d’Amérique centrale. Au début des années cinquante, il rencontre la misère au Guatemala à l’époque du régime progressiste de Jacobo Arbenz qui est renversé pas les Américains – Guevara apprend a haïr les Etats-Unis. « J’appartiens, de par ma formation idéologique, à ceux qui croient que la solution des problèmes de ce monde est derrière ce que l’on appelle le rideau de fer », écrit-il en 1957 (Lettre à René Ramos Latour, cité par Jeannine Verdès-Leroux, op. cit.). Une nuit de 1955, au Mexique, il rencontre un jeune avocat cubain exilé qui prépare son retour à Cuba : Fidel Castro. Guevara décide de suivre ces Cubains qui débarqueront sur l’île en décembre 1956. Nommé dans les maquis commandant d’une « colonne », il se fait très vite remarquer par sa dureté. Un gamin, guérillero de sa colonne, qui a volé un peu de nourriture, est immédiatement fusillé, sans autre forme de procès. Ce « partisan de l’autoritarisme à tout crin », selon son ancien compagnon de Bolivie Régis Debray (Loués soient nos seigneurs, Gallimard, 1996, p.184), qui veut déjà imposer une révolution communiste, se heurte à plusieurs commandants cubains authentiquement démocrates.

A l’automne 1958, il ouvre un second front dans la plaine de Las Villas, au centre de l’île. Il remporte un succès éclatant en attaquant à Santa Clara un train de renforts militaires envoyé par Batista : les militaires s’enfuient refusant le combat. Une fois la victoire acquise Guevara occupe la charge de « procureur » et décide des recours en grâce. En tout état de cause, la prison de la Cabana où il officie est le théâtre de nombreuses exécutions, notamment d’anciens compagnons d’armes demeurés démocrates.

Nommé ministre de l’industrie et directeur de la Banque centrale, il trouve avec ses fonctions l’occasion d’appliquer sa doctrine politique, imposant à Cuba le « modèle soviétique ». Méprisant l’argent mais vivant dans les quartiers privés de La Havane, ministre de l’Economie mais dépourvu des plus élémentaires notions d’économie, il finit par ruiner la Banque centrale. Il est plus à l’aise pour instituer les « dimanches de travail volontaires », fruit de son admiration pour l’URSS et la Chine- il saluera la Révolution culturelle. Régis Debray (op.cit, p.185) fait remarquer: « C’est lui et non Fidel qui a inventé en 1960, dans la péninsule de Guanaha, le premier « camp de travail correctif » ( nous dirions de travaux forcés)… ».

Dans son testament, cet élève de l’école de la Terreur loue « la haine efficace qui fait de l’homme une efficace, violente, sélective et froide machine à tuer » (Régis Debray, op.cit, p.186). « Je ne peux pas être un ami avec quelqu’un qui ne partage pas mes idées », avoue ce sectaire qui baptise son fils Vladimir, en hommage à Lénine. Dogmatique froid et intolérant, le « Che » (expression argentine) est en complet décalage avec le naturel ouvert et chaleureux des cubains. À Cuba, il est l’un des artisans de l’embrigadement de la jeunesse, sacrifiant au culte de l’homme nouveau.

Désireux d’exporter la révolution dans sa version cubaine, aveuglé par un anti-américanisme sommaire, il s’emploi à propager les guérillas à travers le monde, selon son slogan : « Créer deux, trois… de nombreux Vietnam ! » (mai 1967). En 1963, il est en Algérie puis à Dar-es-Salam, avant de gagner le Congo où il croise le chemin d’un certain Désiré Kabila, un marxiste devenu par la suite maître du Zaïre qui ne répugna pas aux massacres de populations civiles.

Castro l’utilise à des fins tactiques. Une fois leur rupture survenue, Guevara gagne la Bolivie. Tentant d’appliquer la théorie du foco (foyer) de guérilla, dédaignant la politique du Parti communiste bolivien, ne rencontrant aucun soutien de la part des paysans dont pas un ne rejoindra son maquis itinérant. Isolé et traqué, Guévara est capturé et exécuté le 8 octobre 1967. »

In COURTOIS Stéphane : Le livre noir du communisme ; crimes, terreurs et répressions, Ed. Robert Laffont, Paris, 1997. par Alexandre Cipolla
 

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