Parce qu’il n’y avait pas d’hélicoptère…
Ils sont impayables. En Valais, Air Glaciers, c’est l’image d’Epinal, que dis-je, l’icône domestique d’un pays qui décolle, s’arrachant lourdement aux ténèbres des anciens temps pour survoler la blancheur immaculée des monts indépendants. Les Alouettes III, Hermann Geiger, le Cervin sur les boîtes de Caran d’Ache et le gros Saint-Bernard assis aux pieds d’un chanoine hilare en rochet et peau de phoque, c’est gentil, mais, surtout, c’est sacré.
Alors, quand on leur dit qu’ils attaquent des handicapés à la demande d’une brigade de hussards gantés de noir pour lui injecter des substances inconnues, qu’on refuse ensuite de lui dévoiler, le réflexe est immédiat, ça ne passe pas ; l’air hagard on recherche désespérément la croix blanche sur la queue d’un Ecureuil, le tonnelet d’eau-de-vie au cou du bon chien-chien, le chant des turbines, tout ça quoi.… Lire la suite ->