Dans un livre publié l’an dernier, l’accusée a affirmé que le foulard, dont le port divise la société turque, avait été pour la première fois utilisé par des « femmes communes » sumériennes, qui initaient les jeunes à la vie sexuelle dans des temples sans pourtant se prostituer.
Mme Cig, qui risque jusqu’à trois ans de prison, s’est aussi illustrée par son attachement aux principes laïques. Elle a notamment adressé une lettre à l’épouse du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, l’invitant à ôter son voile pour servir d’exemple à ses compatriotes.
« Elle peut porter ce qu’elle veut à la maison. Mais en tant qu’épouse du Premier ministre, elle ne peut porter ni croix, ni foulard« , a-t-elle dit dans un récent entretien au journal Vatan.