Vieillissement démographique « inéluctable » pour la Suisse. L’immigration allah rescousse ?

NEUCHATEL, Suisse (AP) – Le vieillissement de la population de la Suisse s’accélère et se poursuivra au cours des 30 prochaines années. Selon le nouveau scénario de référence publié mardi par l’Office fédéral de la statistique (OFS), la Suisse passera de 7,4 millions d’habitants actuellement à 8,2 millions en 2036 et à 8,1 millions en 2050. La population âgée de 65 ans et plus augmentera de plus de 90% au cours de cette période. En revanche, la population de 20 à 64 ans baissera de 4% et celle de 0 à 19 ans diminuera de 15%.

Ainsi, à l’horizon 2050, la Suisse ne comptera plus que 1,4 million de personnes âgées de moins de 20 ans contre 1,6 million au début de l’annnée 2005. S’agissant des personnes âgées de 20 à 64 ans, dont l’effectif se montait à 4,6 millions au 1er janvier 2005, la diminution sera moins forte, soit de 4% d’ici 2050.

Lors de ces prochaines décennies, les 65 ans et plus progresseront de 60 à 124%. A l’horizon 2050, la Suisse dénombrera 2,2 millions de cette tranche d’âge. La Suisse ne comptera environ plus que deux personnes en âge de travailler pour une personne à la retraite, ce rapport est actuellement de quatre pour un.

Ces chiffres tombent près de 4 ans après l’instauration de la solution des délais, laquelle "solution" prend au pays environ 12.500 naissances par an (sans compter les avortements tardifs et à domicile, certains observateurs avancent le chiffre de 30.000). On se souvient qu’il n’y a pas si longtemps, le Conseiller fédéral Pascal Couchepin s’est plaint qu’il manquait au maintien de l’économie 13.000 naissances annuelles…

Ce que l’OFS ne dit pas, c’est que les Baby boomers finissant maintiendront le taux démographique en progression pendant quelque décennies encore avant que celui-ci ne s’infléchisse de façon définitive et exponentielle. Ainsi il se passera ce qui se passe toujours dans ce genre de cas, l’économie va décliner – comme c’est déjà le cas au Japon – et ce malgré le fait de repousser l’âge de la retraite à 70 ans et de développer frénétiquement l’euthanasie active. Le peuple va "déchoir" et ne sera plus en mesure de maintenir le territoire qui lui a été imparti. D’autres populations, elles en surnombre, se déplaceront vers des pays quasi déserts, l’empire occidental, gavé et repu, s’effondrera sur lui-même comme ce fut déjà le cas de l’empire romain; à croire que l’histoire est désespérément cyclique.

Seule alternative pour sauver la forteresse dorée occidentale: l’immigration. Une immigration active et continuelle qui prendra bientôt les aspects des grands mouvements de population de la fin de l’Antiquité et du haut Moyen-Age. En ce qui concerne la Suisse et l’Europe en général, ce ne sont pas les candidats qui manquent: La seule communauté résidant en Suisse dont 50% de la population a moins de 25 ans est la communauté musulmane, elle est passée, en 35 ans, de 16.000 à 310.000 membres (1895,6% d’augmentation, ces chiffres ne comprennent pas la communauté internationale de l’agglomération genevoise) et constituera donc, dans la projection purement statistique – mais cela semble incroyable – 71% de la population dans un peu moins d’une quarantaine d’année. En clair, pour faire court, l’avenir de la Suisse c’est l’islam, il va falloir s’y résoudre… Une seule question, où fuir ?

L’empire romain, en son temps, avait essayé de d’accumuler à ses frontières, puis d’assimiler, les populations barbares, cette situation a duré ce qu’elle a pu, on connaît la suite. Rome avait pour elle de ne pas avoir un ennemi direct, uni, un ennemi dont l’idéologie première, le fondement de sa religion, est de submerger l’environnement vital, l’esprit et la culture du méprisable mécréant décadent abandonné de Dieu (cf. sourates 2:193 "Et combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association, et que la religion soit entièrement à Allah"; 8:39; et même 4:97 qui pousse les musulmans à émigrer "Ceux qui ont fait du tort à eux mêmes, les Anges enlèveront leurs âmes en disant : "Où en étiez-vous? " (à propos de votre religion) – "Nous étions impuissants sur terre", dirent-ils. Alors les Anges diront : "La terre d’Allah n’était-elle pas assez vaste pour vous permettre d’émigrer?"; 8:59; etc)

Observons l’histoire de l’islam, depuis 622, 14 siècles d’expansion durant lesquels on ne compte pas 15 ans de paix entre deux guerre de conquête (ici un brouillon de tentative de chronologie… interminable. Vous trouverez à la fin du document deux liens en direction d’un site très incorrect mais dont les chronologies, en revanche, le sont). L’islam ne connaîtra que deux périodes de recul, les Croisades – qui ne sont pas, comme on voudrait nous le faire avaler, le jihad de l’obscurantisme chrétien, mais bien la réponse stratégique et militaire de l’occident chrétien à 400 ans d’invasion (630 prise le Mecque, 732 Poitiers, les premiers musulmans étaient pour le moins énergiques et menaçant) – et l’expansion coloniale des puissances occidentales du XVII au XIXe, une des conséquences tardives de l’arrêt des Turcs à Lépante.

Le seul adversaire valable de l’islam, le seul en fait dans l’histoire qui ait pu lui résister, est le christianisme: Pas les puissances temporelles qui jadis avait adopté le christianisme – on voit bien assez le mal que les nations capitalistes occidentales, de fond culturel chrétien, ont à retenir ce qu’il convient d’appeler une "invasion en bonne et due forme" – ni l’Occident dans sa vision mystique et néo-païenne, ni la race blanche – foutaise tardive -, le christianisme. Le seul système de pensée qui, soumis en certains lieux à 1400 ans de persécution intensive (Iran, Syrie etc.) s’est révélé irréductible, à tel point que tous les princes musulmans ont dû se résoudre et tolérer nombre d’enclaves chrétiennes au sein de leurs territoires. Le christianisme porte en lui quelque chose qui ne meurt pas et qu’on ne peut tuer. Si l’Europe est devenue mortelle en moins d’un demi-siècle, c’est qu’elle a perdu cela.

D’aucuns me répondraient qu’il suffiraient de tomber les braies et de se remettre au travail, mais, pour arriver à cela, encore faudrait-il savoir pourquoi un peuple est appelé à se continuer dans ses enfants, dans quel but: soutenir l’économie, la primauté occidentale ? Ce ne sont ni nos corps ni nos gènes qu’il convient de se réapproprier, mais nos esprits. Ce n’est que de nos coeurs que naîtra l’amour suffisant pour continuer d’être. Privées de Dieu, privées d’amour et de profondeur, les sociétés occidentales se sont détournées d’elles-mêmes, se prenant en horreur et ne souhaitant d’autre futur qu’une fin prompte et violente qui viendra enfin mettre un terme à leur lent et insurmontable suicide par pourriture et consacrer la gloire de ce qu’elle fut et qu’elle ne peut plus, à force de ne plus vouloir, jamais être.

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