Le Figaro a publié un article d’Eric Zemmour où le journaliste reprend en ouverture la phrase du Général de Gaulle :
« Il ne faut pas se payer de mots. C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »
Zemmour poursuit dans le même article :
Il est, depuis trente ans, interdit de s’interroger sur le destin de la nation française. Multiraciale, multiculturelle, multiconfessionnelle, forcément, sous peine d’être raciste et xénophobe. Mais comment peut-on assimiler un étranger au vide ? Comment lui donner envie de devenir ce qui s’est évanoui ? La gauche interdit au peuple français de défendre « son identité », mais encourage toutes les autres identités du monde à se défendre, qu’elles soient kosovars, palestiniennes, tibétaines ou baltes
Ca sert de faire circuler ces textes sur internet.
Initialement c’est la Nouvelle Revue d’Histoire NRH qui les a ressortis du carton, il y a quelques mois.
http://www.n-r-h.net/
D’autres de De Gaulle sont tout aussi sulfureux.
Captivant. Vu comme ça, on a envie d’être fier d’être d’une nation. « Mais comment peut-on assimiler un étranger au vide? »: j’aime cette phrase car elle interroge chacun d’entre nous sur la culture que nous voulons défendre, et sur notre volonté effective de la défendre.
Sommes-nous prêts à défendre le capitalisme à l’occidentale (évoqué ailleurs dans le texte), l’héritage politiqué légué par deux ou trois millénaires, de l’Empire romain à la démocratie actuelle, le christianisme qui a, qu’on le veuille ou non, forgé nos lois et nos mentalités, les artistes, compositeurs et autres créateurs qui ont, pour certains d’entre eux, rayonné bien au-delà de notre bonne vieille Europe? Je pense à ce cher Bach qui, portant à son point supérieur l’harmonie musicale, finit par se retrouver jusque dans le jazz et dans toutes les musiques commerciales d’aujourd’hui…
Libre à vous de multiplier à l’infini ces exemples tirés du passé et du présent.
Alors, il est pas beau notre héritage? Y’a pas que le mal absolu du nazisme, du communisme ou de la Terreur, il y a aussi plus d’une superbe étincelle, plus d’un feu de joie. Et ça, ça vaut l’os.
Ca vaut d’être présenté à l’hôte, à l’étranger, à l’autre, à celui qui vient de loin ou de près (appelez-le comme vous le voulez), avec la fierté saine d’être ce que l’on est – l’héritier ou l’héritière d’une des histoires les plus riches du monde. Et qu’on a quelque chose à lui apporter, car l’échange (tant prôné par certains) a besoin de deux donneurs pour se nourrir. Au moins. Sans quoi il n’est qu’écrasement.
Et entre nous, j’ai eu l’occasion d’écouter l’an passé une conférence donnée par Eric Zemmour. C’est un homme d’une finesse incroyable, au regard vif, capable de captiver son auditoire comme pas un.
Zozo qui sert de caution droitière au figaro, mais tout ça ça vote Sarkozy et Sarkozy, Bayrou ou Royal, ça veut dire l’UE et ça veut dire l’immigration et l’islamisation.
zemmour s’est la vérité qui dérange