L’islam doit affronter ses vérités gênantes

par Tanveer Ahmed, australien d’origine bengladaise, chef de clinique psychiatrique et écrivain basé à Sydney. (traduction Pistache)

Le dernier attentat en Grande-Bretagne montre à quel point la menace islamiste est motivée par une chose qui dépasse la simple politique étrangère ou le sentiment de rancune. Les malfaiteurs se prennent pour des soldats dans ce qu’ils considèrent comme une lutte historique entre le Bien et le Mal. (…)

Les racines idéologiques restent inchangées. Le fondement de leurs actes repose sur l’ensemble d’idées appelé islam. Je ne sais combien de fois des musulmans contrariés ont répondu à mes écrits par des commentaires du genre « l’islam est paix » ou « vous n’êtes plus un musulman ».

[J’ai] grandi dans une communauté bangladaise où la religiosité était la norme. Avec le recul, je peux voir que ce que nous appelons de nos jours l’extrémisme était quasiment la norme.

Il était complètement normal de considérer les Juifs comme mauvais et responsables de tous les maux du monde. Il était normal de considérer la société libérale qui nous entourait comme étant moralement corrompue, et de penser qu’il fallait à tout prix éviter ses souillures.

Il était normal de considérer les filles blanches comme des filles faciles et de peu de valeur, et d’estimer que l’idéal féminin était leur antithèse. (…)

La menace est très réelle. Il a été rapporté hier qu’il y aurait jusqu’à 3000 jeunes musulmans en phase de radicalisation dans la seule ville de Sydney.

En son cœur, l’islam est profondément sceptique quant au concept d’état laïque. Il n’y a rien à rendre à César, parce qu’état et religion sont jugés inséparables. Cette idée interagit ensuite avec les décrets séculaires des juristes islamiques concernant les rapports que la terre d’islam doit entretenir avec le monde des incroyants, le dar-ul-kufr.(…)

Bien que cela puisse sembler absurde à la plupart des gens, cette vision du monde exclusiviste attire manifestement un nombre considérable de jeunes musulmans. La police britannique a suggéré que des adolescents ont pu être impliqués dans les dernières attaques et complots déjoués.

Les communautés musulmanes doivent ouvertement discuter de ce qu’elles craignent et détestent exactement dans l’Occident. Beaucoup [de ces éléments] tournent autour de la sexualité. C’est la première étape pour extirper toute ambivalence musulmane par rapport à la vie en Occident. Mais ensuite, le débat doit rapidement se pencher sur la théologie islamique et sur toutes ses vérités gênantes – en commençant par ses références élogieuses et répétées à la violence, son obsession/répulsion pour le sexe, et son aversion historique envers la possibilité même que la raison puisse exister séparément de Dieu.


Traduction
complète. Source de l’article original – PM

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