Israël avait fait grand bruit il y a quelques jours accusant Benoît XVI d’avoir ostensiblement ignoré l’attentat perpétré contre 5 israëliens il y a plus de quinze jours, lorsque qu’il avait exprimé ses regrets devant les actes de terrorisme commis en Egypte, en Turquie, en Irak et en Grande-Bretagne et qui ont tous fait respectivement plusieurs dizaines de victimes.
Hier soir, le directeur de la presse pontificale, le Dr. JoaquÃn Navarro-Valls, a déclaré que dans la phrase "Ces jours de calme et de repos ont eux aussi été troublés par les tragiques nouvelles des exécrables attentats terroristes qui ont semé la mort, la destruction et la souffrance dans divers pays comme l’Egypte, la Turquie, l’Irak et la Grande-Bretagne", prononcée a l’occasion de l’Angélus du 24 juillet, SS. Benoît XVI se référait expressément aux attentats commis lors de "ces jours".
le Dr. JoaquÃn Navarro-Valls s’est déclaré surpris qu’on veuille faire ce genre de procès à l’Eglise et prêter ce genre d’intention au Saint-Père, lesquels ont toujours fortement rejeté toute forme de terrorisme, d’où qu’il vienne et où qu’il aille.
Il est évident que l’attentat de Netanya et tous ceux commis contre Israël rentrent dans la condamnation sans réserve du terrorisme par l’Eglise catholique.
De toute évidence, Israël cherche le moindre prétexte pour annuler la visite de Benoît XVI en Terre Sainte. La conclusion des analystes du Salon Beige pourrait bien être la bonne.