France, Affaire des foetus: Deux poids, deux mesures

Le professeur Claude Sureau, gynécologue-obstétricien, membre de l’Académie de médecine et du Comité national d’éthique, réagit à la sur-médiatisation de l’affaire des foetus de l’hôpital St Vincent de Paul. Nous ne sommes pas complètement d’accord avec son opinion qui juge la réaction des politiques exagérée sur cette pénible question, mais ce qu’il dit mérite d’être entendu.

Le professeur Sureau estime que seule la crainte des politiques et des hauts fonctionnaires d’être attaqués en justice expliquerait la révélation de ce dossier par le ministre de la Santé lui-même : «Que le premier ministre aussi s’occupe d’une telle affaire est dérisoire. Le politique doit savoir discriminer les vrais et les faux problèmes, nous précise-t-il. La surmédiatisation de cette affaire est malsaine. Aujourd’hui, les gens s’énervent sur des foetus morts conservés dans un hôpital. Patrick Pelloux demande même que des têtes tombent. Mais personne ne s’émeut de ce qui est autrement plus grave à mes yeux : quand un foetus de plus de 22 semaines en bonne santé meurt à la suite d’un accident de voiture ou d’une erreur médicale, cette destruction n’entraîne aucune sanction pénale».

figaro.fr

info parvenue par Tam-Tam, merci à JTM

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