Il y a quatre ans, une jeune fille de quinze ans a été droguée et retenue dans une pièce fermée à clef où son enfant a été avorté contre sa volonté. Cet incident a eu lieu dans une clinique d’avortement de Portland, en Oregon, où la jeune fille s’était rendue dans l’espoir de dissuader sont petit ami qui faisait pression pour qu’elle interrompe sa grossesse.
Felicia Bautista, âgée à présent de 19 ans, a saisi la Justice de son Etat contre le service d’avortement de l’association All Women’s Health Services. La plaignante, qui rappelle ne jamais avoir eu l’intention de subir un avortement, mais avoir signé le formulaire de consentement sous l’influence d’une dose de Valium administrée sans surveillance médicale, se plaint, entre autres, que la vérité lui ait été cachée en ce qui concerne le risque accru de cancer du sein après ce type d’intervention.
De toute évidence, les avortements forcés ne sont pas l’apanage des dictatures asiatiques.
lsn