Libre circulation: SOS Racisme vole au secours des « concitoyens étrangers »…

cliquerEntendu sur l’émission Forum d’hier (dès 22’58), un certain Karl Grünberg d’ACOR SOS Racisme Suisse, qui, en collaboration avec la section genevoise de Solidarités (groupe d’extrême gauche dont toutes les autres sections sont opposée à la libre circulation), vient de participer à un commando de caviardage des affiches des opposants, tant de droite que de gauche d’ailleurs, à la libre circulation (on n’ose imaginer les cris d’orfraie s’il s’était agi de la situation inverse) 

Pour sa défense, M. Grünberg tend à rappeler que ce pauvre plombier polonais, rejeté par les vilains opposants, était le même que celui qui, il y a 25 ans fondait le syndicat Solidarnosc; ce qui, tout bien réfléchi, n’a aucun rapport avec la question et découle d’un raisonnement complètement idiot.

Quand le journaliste lui fait tout de même remarquer que la démarche n’est pas ce qu’il y a de plus démocratique en la matière et ne correspond pas à ce que l’on est en droit d’attendre d’une ligue de vertu telle qu’ACOR SOS Racisme, Grünberg, dont l’argumentation frise, en termes camouflés, le mur du point Godwin, estime que son action est légitimée par le fait que les opposants font usage d’une campagne populiste (semper idem, populisme, masc. sing: mot inventé par ceux qui ont cessé d’être populaires pour qualifier ceux qui le sont devenus) qui manipule les peurs de la population (en clair, on a pas le droit d’avoir peur, c’est réactionnaire!).

M. Grünberg a glissé dans sa diatribe une expression mystérieuse mais néanmoins particulièrement révélatrice d’un état esprit pour le moins contradictoire: "Plusieurs partis politiques ont apposé des affiches sur les murs, dont nous pensons qu’elles tendent à aggraver la peur d’une partie de la population contre des concitoyens étrangers". Concitoyens étrangers, késako? De toute évidence, M. Grünberg est à acquis à la dissolution de la Suisse dans l’Europe mondialisante. Et puisqu’il en a parlé le premier, nous lui rapellerons que les plombiers polonais de Solidarnosc, qu’il récupère si allègrement, s’étaient unis jadis pour résister aux violences des bons apôtres de l’internationalisme, rien moins que les ancêtres des mondialistes, fussent-ils "alter" d’ailleurs, et qui, déjà il y a 25 ans, voulaient détruire les frontières et les nations et, accessoirement, faire la peau aux travailleurs.

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