Katrina sauve Bush mais tue la fête

On dira ce qu’on voudra, Bush a beau être la risée d’Hugo Chavez, et ses adversaires ne pas manquer, non sans quelques raisons d’ailleurs, de lui faire payer le chaos de la Nouvelle-Orléans: viols, pillages, loi martiale, armée et milice avec permis de tuer, des milliers de réfugiés, tous noirs, coincés dans le Superdome; force est de constater que l’ouragan Katrina vient de lui sauver la mise rapport au mécontement croissant des mères de soldats engagés en Irak mené par la peu charismatique Cindy Sheehan.

Alors que le mouvement commençait à prendre des ampleurs de lutte contre la guerre du Vietnam, mise à part les figurantes franchement moins excitantes qu’a l’époque, voilà que Katrina a balayé ces mères en colère comme une maison de trois étages. A tout prendre, pour Bush, l’opération n’est pas si mauvaise.

En revanche, le typhon a aussi balayé l’échéance de l’une des plus grandes bringues gay de l’année, le Southern Decadence Day (Journée de Décadence sudiste), 100 millions de dollars de recettes pour la ville (ça semble énorme, à vérifier), plus de 110’000 personnes envahissant le quartier français. De l’avis de quelques connaisseurs, le Southern Decadence Day donne lieu de façon systématique à des beuveries monumentales débouchant inévitablement sur des orgies publiques, dans les bars ou dans la rue, particulièrement appréciées des amateurs; très chaud, donc, logique puisque nous voilà en pleine thématique de réchauffement climatique.

Le site du Southern Decadence Day (qui ne répond plus, noyé sous les eaux)

Tam-Tam, merci à BB

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