A chaque fois, et ce n’est pas rare, que le peuple urne mal, c’est-à-dire qu’il ne se rend pas aux injonctions de la coterie social-progressiste, qui squatte nos rédactions, les médias se font un devoir, et un plaisir, de souligner que les mal votants sont, majoritairement, des gens peu ou moyennement instruits, vivant à la campagne.
En version sèche et sonnante : des péquenots incultes !
Dire que j’en souffre, serait très excessif. N’empêche que, quand ces mêmes médias, m’offrent une petite revanche, je ne vois aucune raison de bouder mon plaisir…
Le professeur Matthias Egger est responsable de l’Institut de médecine sociale et préventive de l’Université de Berne. Au terme de trois ans d’études, menées avec des chercheurs britanniques, il est parvenu à la conclusion que l’homéopathie agit au mieux comme un placebo.
Interviewé par le quotidien "Le Matin" du 4 septembre, le professeur Egger est rassurant les homéophiles : "…je ne crois pas que notre étude va changer les habitudes. Les croyances entourant l’homéopathie sont très fortes."
Et qui donc sont les croyants ? Et bien, précise le professeur Egger :
– Il s’agit avant tout de personnes citadines et ayant un bon niveau d’éducation.
Autrement dit, ce sont les mêmes qui, lors des votations fédérales, se laissent systématiquement berlurer par les idées à la mode et les théories dans le vent. Comme quoi, tout se tient.
Il y a des jours, où on est tout content, et tout fier, d’être un ignare bouseux …
WD
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