Tribune libre: Réponse à un article du Temps du 12 septembre sur la présence féminine en milieu académique

La une du journal Le Temps du 12 septembre dernier nous apprend que les femmes sont représentées à raison de 10% environ au sein du professorat académique de Suisse. Dont acte.

Le journaliste s’étonne que le nombre de femmes professeurs ne soit pas plus élevé, vu la proportion importante de femmes parmi les étudiants.

Ce faisant, il oublie certaines réalités de la vie terrestre. En effet, seules les femmes deviennent mères et la maternité exige forcément (biologiquement, voudrais-je dire) plus d’engagement que la paternité. Une femme – en admettant qu’elle désire devenir mère un jour – aborde alors différemment d’un homme la recherche d’un emploi. En particulier, la possibilité de travailler à temps partiel est souvent prisée par les femmes. Or, certains emplois ne se prêtent pas facilement au partage des tâches (50% + 50% au lieu d’un 100%). Il en va ainsi de la plupart des postes à responsabilité, auquel le professorat académique doit être assimilé.

Les contraintes de la Nature ont donc certainement une influence sur la présence de femmes dans les corps professoraux. Carrière ou enfants? Les femmes doivent choisir, alors que les hommes peuvent concilier les deux ; cela peut paraître injuste. Il s’agit toutefois d’accepter les contraintes de la Nature et de ne pas victimiser les femmes, alors qu’elles ont la chance merveilleuse de pouvoir enfanter.

JLF

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