La Corée du Nord a accepté de mettre un terme à son programme nucléaire très controversé en échange de garanties dans le domaine de la sécurité, de l’économie et de l’énergie. Les Etats-Unis et quatre autres pays ont signé avec le régime de Pyongyang à Pékin où se sont déroulées les négociations, un texte d’accord dans lequel la Corée du Nord promet d’abandonner la production d’armes nucléaires et accepte la visite des inspecteurs internationaux.
-> La saison des champignons
La clique stalininenne au pouvoir a cependant insisté depuis le début des négociations, la semaine dernière à Pékin, que le don d’un réacteur à eau légère, moins facilement détournable pour fabriquer des armes atomiques, était une condition sine qua non pour l’arrêt de ses programmes nucléaires. Selon les termes de l’accord de lundi, ce problème sera évoqué "en temps voulu".
Les Etats-Unis ont exhorté mardi Pyongyang à se tenir à l’accord de Pékin, a déclaré Sean McCormack, porte-parole du département d’Etat. Un autre porte-parole du département d’Etat, Adam Ereli, avait déclaré plus tôt que le "temps voulu" serait celui qui suivrait l’abandon total des programmes nucléaires de la Corée du Nord. Le Japon a également rejeté mardi une demande "inacceptable".
On aurait trouvé le moindre nanolitre de brut sur le territoire coréen que la question aurait déjà été réglée depuis belle lurette, tant du côté chinois qu’américain.
Fondation Guilé (ang)/AP/ Cyberpresse