Particulièrement intéressant, l’article de la pédiatre, star de France Inter, Edwige Antier.
A la fin de son billet, Mme Antier, qui s’est souvent opposée, dans ses émissions, à l’homoparentalité pour d’évidentes raisons psychopédagogiques, en vient à réclamer que "le Pacs soit prolongé d’un statut permettant aux homosexuels d’être «parrains» d’un enfant, pour que ceux-ci ne vivent plus dans l’omerta".
Le magazine homosexuel Têtu tente tant bien que mal de récupérer les déclarations d’Edwige Antier pour sa chapelle, mais s’offusque tout de même de la contradiction avec de précédentes déclarations de la même, du 9 septembre dernier, où l’homoparentalité est accusée d’être le véhicule d’antivaleurs.
Ce que les professionnels de la pédagogie veulent dire, que le lobby rose le veuille ou non, d’ailleurs, cela n’a aucune importance, c’est que face au fait accompli de l’homoparentalité devant lequel l’ultra-libéralisme moral de l’Etat nous place, un statut nominal de "parrain" permettrait de limiter les dégâts qui peuvent encore l’être. Mais il s’agit bien là d’une extrême limite et non d’un début de reconnaissance.
Ceux qui on l’intérêt de l’enfant pour priorité s’entendront tous pour dire que la destruction de la famille, les déséquilibres affectifs et sexuels au sein des couples géniteurs constituent une base idéale pour la création d’une génération de grands perturbés.