Bien que les Etat-Unis se soient arrêtés d’accuser directement la Syrie d’être responsable des récentes attaques qui ont eu lieu en Irak, l’ambassadeur américain Zalmay Khalilzad a cependant renouvelé ses menaces sur Damas, la semaine dernière.
Les spécialistes se tâtent pour savoir ce qui sera invoqué pour justifier d’une invasion: L’assassinat de Rafic Hariri, une implication dans les activités terroristes de certains groupes de résistants irakiens, un incident à la frontière irakienne. Il est clair que, prise entre Israël, la Turquie, le Liban libéré et le nouvel Irak et la très occidentale Jordanie, la Syrie va devoir y passer, reste à savoir quand et comment.
Concernant Hariri, le dernier rapport de Detlev Mehlis, le responsable onusien chargé de l’enquête, ne permettrait pas, selon certaines sources, de conclure à un lien direct avec Damas. On fait confiance aux Etats-Unis pour trouver autre chose, d’autant que la Syrie est loin d’être blanche comme neige, et a plutôt mal manoeuvré en bloquant sa frontière libanaise pendant plusieurs mois.
Bref, en Syrie, on a du pétrole et ça donne des idées.
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