Consultation en matière de grossesse: Des comportements tendancieux en Suisse

Une analyse faite sur la consultation en matière de grossesse en Suisse met au jour des comportements souvent effroyablement hostiles à la vie.

Reproduction de l’article du n°34 (mars 2006) de la lettre d’actualités de l’ASME avec l’aimable autorisation de leurs auteurs

Récemment, une mère de 45 ans, enceinte de son cinquième enfant a fait savoir à l’ASME que la seule «solution» recommandée dans son cas par le centre de consultation en matière de grossesse de son canton, était l’avortement.

Par ailleurs, il a été rapporté à propos d’un séminaire public de formation continue pour les employés de ces centres, ayant eu lieu en début d’année, que même dans les jeux de rôles, jamais le mot «enfant» n’est évoqué, «enfant» étant systématiquement remplacé par «grossesse».

Par contre, les femmes n’arrivant pas à gérer les conséquences de leur avortement auraient reçu le conseil de «dire au revoir» à leur enfant en lui écrivant une lettre d’adieu avant de la jeter au feu ou de la confier au fil de l’eau… En conséquence, ce n’est qu’après l’avortement qu’il est question de «l’enfant». Et ce n’est qu’à ce moment-là qu’il faudrait même que la mère lui donne un nom.

La question de savoir si le conseil dispensé par le centre se fait en vue d’un avortement ou en faveur de la vie, dépend fortement de l’opinion personnelle des conseillers.

L’expérience montre qu’en Suisse il n’y a que très peu de centres qui sont exclusivement en faveur de la vie des enfants et qui, en même temps apportent une aide personnelle et matérielle. Les autres centres se disent «ouverts», mais ne préconisent pourtant que l’avortement, étant parfois même prêts à accompagner les femmes à la clinique. Cette façon de conseiller s’appelle pudiquement «non-directive» et consiste à s’interdire d’influencer les femmes, surtout pas en faveur de la vie de l’enfant.

Les centres pratiquant ces «consultations non-directives» considèrent que parler en faveur de la vie revient à «manipuler» les femmes ou à leur «forcer la main». Cette conception serait admissible s’il s’agissait de vendre aux femmes un produit financier ou une voiture. L’avortement par contre est un acte qui touche directement à la vie et que certains ont même désigné comme «la plus injuste des exécutions».

C’est pour cela que chaque centre de consultation en matière de grossesse en Suisse ne devrait avoir pour seul but de sauver la vie des enfants et de garantir à la mère en détresse toute l’aide nécessaire. C’est précisément ce à quoi s’engage l’ASME avec sa Hotline (0800 811 100) et son centre de conseil mobile, la «Mamma-Mobile», auxquels on peut recourir partout en Suisse. C’est pourquoi aussi, face aux tendances anti-vie de nombreux centres de consultation, l’ASME en tant que centre d’aide et d’assistance mérite pleinement votre soutien

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