A la fin de son sujet sur Berlusconi, Tf1 diffuse les images impressionnantes de la fonte du glacier patagonien Perito Moreno et précise bien qu’il s’agit d’un "mouvement cyclique assez régulier", communément appelé "saison" (l’été se termine en Amérique du sud); et oui, en Argentine et même en Patagonie, les saisons existent. La régularité du phénomène explique d’ailleurs la foule des touristes.
Léger problème, pas plus tard que la veille, la TSR diffusait les mêmes images avec ce titre: "Fonte inexorable du Perito Negro" et ce commentaire: " C’est peut-être à cause du réchauffement climatique que le glacier Périto Moreno fond régulièrement… Grandiose et effrayant à la fois… On accourt du monde entier pour observer le phénomène, des milliers de touristes qui assistent peut-être à la disparition d’un pan entier de la calotte glacière de Patagonie… partie visible d’un désastre écologique à venir". Le tout sur fond de cris (d’admiration et non d’épouvante) de touristes… du meilleur effet.
Dans son ouvrage, l’Empire écologique, le prof. Pascal Bernardin démontrait l’opportunité pour certains courants (alter)mondialistes d’alimenter la psychose climatique. En effet, qui dit problèmes mondiaux dit solution mondiale et donc gouvernement mondial. D’où les inevitables et particulièrement rentables pressions économiques, droits de polluer, accords de Kyoto etc. Quant à la TSR qui nous ressert des images de 2004 à la sauce écolo en plein deuxième tour des communales vaudoises, sachant que le parti des Verts, en Suisse, est d’abord un parti d’extrême gauche pro-palestinien avant même d’être concerné par les questions de la nature, de la chasse ou de la paysannerie, ça fait belle lurette qu’on ne se demande plus ce qu’elle cherche.
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