Suisse – Pilule du lendemain: + 3.451, 666% en 4 ans
La pilule du lendemain – à ne pas confondre avec le RU 486, mais dont l’effet anti-nidatoire abortif n’est nié par personne – rencontre un succès de consommation des plus alarmants: 24.000 boîtes étaient vendues en 2001, date de sa légalisation, contre… 850.000 – vous lisez bien – en 2005.

C’est le magazine des consommateurs Suisse-allemands KTipp qui a levé le lièvre, dans son édition du 8 mars dernier.

Un article du 25 janvier du quotidien zürichois Tagesanzeiger avait déjà fait du bruit en révélant les statistiques de vente de la pharmacie de la gare de Zürich : 2.462 boîtes par an, soit 7 par jour, 30% d’augmentation par an, 50 par week-end et un employé engagé expréssement pour cela… une seule pharmacie donc…

Bref, ce qui était une "disposition d’urgence" est devenu une mesure de confort. Confort de qui, on se le demande, de ces messieurs, qui, pour la plupart, refusent net les hormones dans leurs poulets ou leurs steaks de boeuf, mais n’hésitent à en bourrer leurs femmes dès que le besoin s’en fait sentir. Après tout, ce n’est pas eux qui crèveront d’un cancer du sein… Comment ils appelaient ça en 68? Ah oui, libération de la femme; la bonne blague.

Encore un détail, les avortements par Norlevo ne sont évidemment pas comptabilisés dans les statistiques officielles, ce qui peut laisser songeur…

Hormonbombe für Notfälle