La Commission nationale d’éthique dénonce les assurances éthiques

La clique des apprentis-sorciers de la Commission nationale d’éthique (CNE) démontre une fois de plus son inféodation totale aux idées de l’extrême-gauche parlementaire. Dans la roue du conseiller national Zisyadis et avec la même prompitude docile qu’une certaine presse romande, la CNE se fend d’un communiqué indigné pour fustiger la mise en "péril" du "principe de solidarité de l’assurance-maladie".

Contraindre, même les familles à revenu modeste, par force de loi, à financer un système inique n’a rien de particulièrement solidaire. Quant à trouver de la solidarité dans la politique du tout à l’avortement, seule issue subventionnée en Suisse comme "solution" à la grossesse des mères en détresse, de la chasse prénatale à l’handicapé, de la distribution plus ou moins contrainte de drogues de synthèse aux jeunes et de coktails létaux aux vieux pour ne plus avoir à s’en occuper, de la charge des gosses à la ritaline, de celle de leurs parents aux antidépresseurs, du changement de sexe et du remboursement de pompes érectiles à ces demoiselles, et autres panacées tolérantistes ayant pour seul et unique but, justement, de ne plus avoir à être solidaire, que quelqu’un nous explique, parce que ça devient franchement difficile à saisir.

Offrir, en ces temps d’économie directment hostile aux familles et de hausse de primes, un rabais sur les complémentaires, soit sans même effleurer le fameux "principe de solidarité" de la sacro-sainte LaMal, l’assurance de base, tout en respectant les choix et sensibilités éthiques de chacun, voilà qui est responsabilisant, voilà qui est solidaire. Le citoyen suisse n’est pas, et ne doit pas être, la vache à lait d’une idéologie socialiste, ô combien anti-humaniste et, contraire à toute idée de solidarité.

Dans son communiqué, la CNE, qui n’a pas grand-chose à dire, s’insurge encore contre le fait que les contractants soient invités, s’ils le désirent, à joindre la signature de leurs enfants adolescents au bas de ce qui est, on s’en doute, un acte à la portée éthique et morale bien plus étendue que celle d’un vulgaire contrat d’assurance. Le fait que la CNE soit choquée que des adolescents puissent être capables de suffisamment de discernement pour se prononcer sur une telle question nous étonne. N’est-ce pas la CNE elle-même qui admettait, pas plus tard qu’au mois de septembre dernier (p. 70; v. aussi notre article), que les adolescents, et même les enfants, disposaient du "droit strictement personnel" d’effectuer une "demande d’assistance au suicide".

Bref, deux poids deux mesures quand il s’agit de promouvoir, et de financer avec l’argent public, la surenchère pathologique et mortifère d’une idée qui ne peut que s’enfoncer plus avant et plus vite dans ses folies pour ne pas avoir à reconnaître ses torts. Terre brûlée au pays des âmes mortes

Derrière tout ce foin, un totalitarisme qui ne se dit pas, le combat d’une arrière-garde chancelante pour l’avortement. L’avortement, toujours, encore, l’avortement, acquis essentiel, qui ne doit plus seulement être "libre et gratuit", mais obligatoire et adulé. La haine expectorée avec tant de rage contre ces contrats d’assurance éthiques, expression anodine d’une liberté démocratique, n’est à nos yeux que le chant du cygne d’une génération gâtée, déçue et qui enrage de devoir laisser sa place à une humanité qu’elle n’a pas su convaincre. Finissons-en avec ces utopies séniles, place aux jeunes !

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