Le Temps: François Mauron est un menteur

«La croix, un peu plus à droite!»… c’est avec ce genre de méthode que la propagandastaffel du Temps a cru faire de l’information.

Le plumitif de garde a beau jeu de cacher sa christophobie haineuse derrière les propos d’un étudiant prétendument juif. S’il cherche des étudiants juifs, ou athées, ou protestants ou que sais-je encore, M. Mauron les trouvera au bas du manifeste du comité étudiant pour la bénédiction. Mais cela, bien sûr, M. Mauron, droit dans ses oeillères, n’a pas su le voir.

Tout comme il n’a pas su entendre les remerciements de Romain Bless au pasteur Roche, ou que le chant d’entrée était bien en français et non en latin (seulement, le latin, ça fait tellement plus facho à Genève…), à moins qu’il n’ait confondu et pris le Kyrie eleison pour du latin comme d’aucun jadis prenait le Pirée pour un homme… ce minimum de culture pour un flic de la pensée, c’était sans doute beaucoup trop demander pour le budget du quotidien genevois; et puis, c’est connu, dans la police, réfléchir c’est déjà désobéir.  Et s’il avait su compter, ce que j’ai pris la peine de faire, il aurait vite vu que le nombre de 150 correspondait à peine à la moitié de la réalité, à peu près comme tout ce qu’on lit de lui. On ne se plaindra pas, toutefois, ils auraient pu nous envoyer la Briel…

Les raisons de ce déballage de foutaises ? Mauron était vexé de s’être fait sortir de la liste des contacts du comité étudiant, et ce pour avoir tracé à la baguette magique des liens entre ledit comité et les jeunesses UDC fribourgeoises, référence hitlérienne s’il en est. Le "journaliste" l’a très mal pris, allant même jusquà harceler plusieurs membres du comité, et jusqu’à la rédation du BAF, qui pourtant n’en est pas, arguant qu’il était un "honnête père de famille" et qu’il ne comprenait pas pourquoi nous ne voulions pas le rencontrer "en privé"… A présent, il doit sans doute comprendre…

J’étais sur place, et, curieux de savoir comment procède un vrai professionnel, avec carte de presse et toute la dignité qui sied à un faiseur d’idée, j’ai filé le train à sa tête de premier de la classe pendant toute la cérémonie, avant et après, et suis presque certain de pouvoir affirmer qu’il n’a pas réellement reçu tous les témoignages qu’il produit. Au menu, une Alémanique tirant sur sa cigarette, nonchalance (comprendre: tout le monde s’en fout), un économiste relativiste (comprendre: christianisme et captalisme libéral immoral, même combat) et, cerise sur le gâteau, le désaveu de l’un des "copains" de Romain Bless… parangon de la précision objective. On pardonnera cette dernière, un recteur et un pète-sec mis à part, Bless n’avait que des copains ce jour-là.

On appréciera encore l’agilité avec laquelle le commissaire politique passera comme chat sur braises sur le discours de l’évêque, autrement plus "limite" que celui de l’étudiant, et surtout sur le fait que celui-ci portait soutane, autre référence diabolique; sans doute craignait-il d’en faire un peu trop. C’est là que ça devient drôle, l’auteur se serait en fait contraint, censuré, corrigé, dans l’espoir de conserver un semblant de crédibilité, et le chiffon qui en résulte ne serait que le fruit rachitique d’une union poussive entre la frustration antichrétienne et un esprit eunuque. Prendre son bic pour un rasoir et s’émasculer à loisir pour stériliser les consciences, voilà ce qu’on pouvait attendre de mieux d’un des plus magifiques spécimen de ces "autres penseurs qui emploient leur savoir à cracher jalousement comme des crapauds contre un ciel qu’ils n’ont pas fait, et qui ragent de ne pouvoir placer sur orbite leur bave qui leur retombe sur le crâne" (Discours de Mgr Bernard Genoud).

Ce qui gêne M. Mauron, l’irrite, l’attriste, le fâche et le rend nerveux, c’est que Dieu, Jésus, le Dieu de tous les hommes, a été aimé, reconnu et aimé par tous les siens… c’est plus qu’on n’en peut supporter…

Pérolles II: “Dieu vous est proche”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *