Le président socialiste Evo Morales a lancé une nouvelle charge à l’encontre de l’Eglise catholique bolivienne, la dernière institution du pays à oser s’opposer publiquement à ses visées mégalomanes et dictatoriales:
"Quelques pontifes de l’Eglise catholique agissent comme dans les temps de l’Inquisition, a-t-il déclaré. Nous sommes catholiques et nous respectons le catholicisme, mais ils doivent comprendre la liberté de culte, nous respectons la religion mais ils ne peuvent continuer avec leur démonstration de pouvoir"… c’est l’hôpital qui se fout de la charité.
Le ministre de l’Education Félix Patzi Paco a lui aussi donné la teneur du sentiment qui oppose l’Etat à l’Eglise, déclarant que le gouvernement ne permettrait pas que "des curés oligarques conspirent contre le gouvernement national avec leurs mensonges suivant lesquels nous voulons détruire leur Eglise" (oh la jolie prose néo-bolchévique !).
L’Eglise bolivienne a mis en garde le président Morales contre les conséquence cette nouvelle recrudescence de haine à l’encontre du catholicisme et des catholiques en général. L’Etat à déclaré dernièrement son intention de retirer à l’Eglise catholique la charge de l’enseignement religieux. Les heures sombres des dictatures communistes d’Amérique du sud repointent gentiment le bout de leur nez…
Source HNS