À quoi faut-il réfléchir pour résoudre un conflit?

Il n’est pas question pour Israël d’interrompre les combats avant d’avoir, sinon éliminé, du moins totalement édenté le Hezbollah. Comme le dit aujourd’hui un Charles Krauthammer fort agacé par les atermoiements du gouvernement Olmert, la défaite n’est pas une option.

Et ce n’est pas le cas non plus pour le principal adversaire d’Israël, Ahmadinejad, qui affiche de plus en plus ouvertement ses ambitions annihilatrices. De plus, si les Saoudiens ont certes clairement pris position contre le Hezbollah et que les pouvoirs égyptien et jordanien resteront sans doute neutres, plusieurs éléments sunnites, et même le président yéménite, ont déjà rejoint le combat du Hezbollah contre Israël. Et la libération du fils d’Oussama Ben Laden par l’Iran ressemble fort à un geste d’entente entre terroristes.

Israël a donc pour seule alternative valable d’impliquer la Syrie et d’écraser le Hezbollah, tout en le coupant de son principal soutien logistique direct, avant qu’une coalition arabo-musulmane efficace ne se soit liguée contre lui. Or cette action indispensable, vitale, va permettre de renforcer la propagande djihadique et ainsi d’élargir encore le soutien populaire à une guerre ouverte dans la région. Et même la très improbable intervention de troupes onusiennes n’y changerait rien – cette présence serait considérée comme occidentale, donc ennemie, et comment penser sérieusement à y inclure des soldats arabes?

Il faut donc s’attendre à une aggravation de la situation. Le seul point positif est que cette crise sévère intervient alors que l’Iran ne dispose pas encore d’armes nucléaires dignes de ce nom. D’autre part, un Occident pas trop désuni, voire simplement l’Amérique, peut aisément maîtriser le potentiel miliaire conventionnel du Moyen-Orient. Un équilibre reste donc possible. Si Israël détruit résolument le Hezbollah en faisant payer la Syrie pour son soutien au terrorisme, que l’Amérique répond enfin correctement aux menaces de Téhéran, que l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Jordanie jouent à fond la carte de l’apaisement, la situation peut se stabiliser.

Mais même alors, l’Iran des mollahs poursuivra certainement son effort vers l’apocalypse. Et il est bien illusoire d’attendre que les Nations Unies y changent quoi que ce soit. Il faudrait aller à la source de ce conflit, aux raisons de ce combat, c’est-à-dire à sa propagande haineuse de base, le Coran, l’Islam des origines qui fait une loi aux Musulmans de conquérir le monde. Le chaos agressif qui se révèle aujourd’hui partout où l’Islam est très présent n’est pas nouveau – c’est l’image même des événements que décrivent le Coran et les traditions du prophète, c’est l’essence même de l’Islam lorsqu’il parvient à s’imposer.

ajm

1 réponse à À quoi faut-il réfléchir pour résoudre un conflit?

  1. gargantua dit :

    que l’actualité te donne raison

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