Il faut se méfier des Musulmans — et surtout des Musulmans pieux

L’un des auteurs présumés des attentats manqués à la bombe perpétrés dans deux trains allemand le 31 juillet dernier a été arrêté après que ses empreintes digitales et son code ADN aient été retouvés sur l’un des colis piégés. Selon le Spiegel, qui a interrogé plusieurs personnes le connaissant, il s’agit d’un jeune étudiant libanais musulman de 22 ans prénommé Yousouf Mohamed.

Selon un schéma maintenant commun en pareil cas, le terroriste présumé est décrit comme un individu «parfaitement normal», «poli» et croyant. Selon une étudiante marocaine, il aurait utilisé régulièrement, jusqu’à cinq fois par jour, le local de prière aménagé dans l’école. Bien qu’il ait porté des vêtements européens d’ordinaire (jeans et t-shirt), une jeune collègue vietnamienne relate qu’il portait «de longs vêtements blancs» pour se rendre à la prière du vendredi. À sa mosquée, on ne se souvient pas de lui: «quelque 300 croyants fréquentent la mosquée le vendredi», explique le porte-parole de l’Association culturelle arabe concernée.

Un nouveau cas de syndrôme du djihad subit, donc. Et on ne peut faire mieux que de reprendre la réflexion de Daniel Pipes à ce propos:

[Cet] attentat confirme le bien-fondé de mon appel maintes fois réitéré à une surveillance particulière des Musulmans. L’identité du prochain djihadiste ne peut pas être anticipée, de sorte que les Musulmans en général doivent faire l’objet d’une vigilance accrue. Je regrette d’écrire cela autant que vous regretterez de le lire, mais cela doit être dit et l’application doit en être étudiée.

Mais il faut savoir aussi que les Musulmans peuvent fort bien dissimuler leur appartenance:

Je me suis converti à l’Islam il y a six mois et je suis très heureux pour les changements survenus dans ma vie après ma conversion. Mais je ne suis pas fait enregistré en tant que musulman. Briguant un poste d’enseignant, je suis confronté à un grand problème : l’Allemagne n’est pas ouverte aux enseignants musulmans. C’est pourquoi il est improbable que je trouve un emploi. Ma question est celle-ci : puis-je garder ma conversion secrète jusqu’à mon recrutement ? Puis-je adorer Allah secrètement sans informer une autorité gouvernementale que je me suis converti ?

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Louange à Allah

Nous avons soumis la question à son éminence Cheikh Muhammad ibn Salih al-Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde). Il a répondu que l’intéressé n’est pas tenu de les informer de sa conversion et qu’il peut pratiquer secrètement sa religion, s’il a peur. Allah le sait mieux.

Cheikh Muhammad ibn Salih al-Outhaymine
www.islam-qa.com

Ainsi, il n’est vraiment possible de limiter sensiblement le fanatisme potentiel qu’en interdisant toute manifestation de cette religion. Alors, ceux qui s’obstineront pourront être traités comme de simples criminels, et ce n’est qu’alors que la police pourra réellement jouer son rôle protecteur.

Reprise de precaution.ch

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