Il faut soit interdire l’Islam, soit autoriser la haine raciale et religieuse

Pour bien s’en rendre compte, il vaut la peine de revenir à un jugement déjà ancien, prononcé dans le plus solide fief islamiste européen – Londres.

En 2002, Iftikhar Ali fut condamné à verser une amende de £3000, à payer £1200 de frais et à exécuter 200 jours de travail au service de la communauté pour avoir diffusé des textes «menaçants, offensants ou insultants» dans l’intention d’inciter à la haine raciale. Concrètement, il avait distribué des tracts appelant au djihad en Israël, clamant notamment que «l’heure ne viendra pas avant les Musulmans combattent les Juifs et les tuent».

L’objet invitait également le lecteur à assiser à une conférence d’Omar Bakri Mohammed, le chef du mouvement musulman Al Muhajiroun, célèbre pour des déclarations telles que «Quiconque nie que le terrorisme fait partie de l’islam est un mécréant». Tout un programme. Le problème est qu’Ali ne faisait que répandre la parole de son prophète, tout comme Omar Bakri ne faisait que prôner les lois tout à fait ordinaires de l’Islam. Ce jour de 2002, le juge choisit d’ignorer cet aspect et de condamner Ali comme s’il n’avait été qu’un simple fauteur de trouble.

Son avocat le défendit en le présentant comme un croyant, un homme pieux et dévoué à sa religion, l’Islam, dont il serait évident, selon lui, qu’au fond elle encourage la tolérance et ne soutient pas l’action violente. Dans cette optique, il serait contre-productif de condamner son client, plaida-t-il, car cela impliquerait que l’Islam peut inciter au terrorisme, ce qui attiserait aussi les haines raciales et religieuses.

Dans l’ensemble, le Londonistan, contrairement au juge de cette affaire, lui a largement donné raison entre-temps, de sorte que les Musulmans politisés peuvent profiter impunément des actes de terrorisme perpétrés par leurs coreligionnaires – en parfait accord avec les lois de l’Islam – pour faire progresser leur programme politique, c’est-à-dire exiger que l’Islam et ses lois médiévales s’imposent toujours davantage dans la société civile britannique.

Or ce dilemme est partagé par tous les systèmes occidentaux abritant une minorité musulmane (dans la mesure de l’importance de cette dernière). Et à bien y réfléchir, aussi longtemps que durera l’effort islamiste actuel, quel que soit le jugement prononcé en Occident à l’égard d’un terroriste ou d’un incitateur musulman à la haine raciale et religieuse, le résultat, ce sera davantage de terrorisme musulman.

À moins, peut-être, que l’on attaque le problème à la racine, que l’on prive les Musulmans politisés de tous les instruments de leur influence vénéneuse. À moins qu’on interdise l’Islam. Privés de mosquées, de tous droits à revendiquer l’appartenance à une religion qui serait hors-la-loi, d’associations et de fondations islamiques, d’apports de fonds étrangers, de la possibilité de faire de la propagande raciste et haineuse sous couvert d’encouragement à la foi religieuse, les Musulmans problématiques s’étioleraient. Et les vrais modérés parviendraient peut-être enfin à faire entendre leur voix, aujourd’hui totalement couverte par les vociférations menaçantes et les apologies mensongères.

Comme interdire une religion est à la base déraisonnable, il faudrait prévoir un délai à cette interdiction, en faire plutôt un moratoire clairement défini et assorti de conditions permettant, à terme, de rétablir la normalité, c’est-à-dire la pleine et entière liberté de religion. Il vaut sans doute au moins la peine d’essayer.

3 réponses à Il faut soit interdire l’Islam, soit autoriser la haine raciale et religieuse

  1. Legrif dit :

    Interdire l’Islam, de n’importe qu’elle manière que ce soit, ne résoudra aucun problème, les lobotomisés resteront les mêmes. Le problème, pour l’occident, est à la base l’immigration! C’est celle-ci qui développe l’Islam sur nos terres.

  2. corsica dit :

    Islam fora !!

  3. ajm dit :

    L’interdiction elle-même n’est qu’un objectif intermédiaire, un moyen de révéler la nature du problème, de faire comprendre à un public aussi large que possible d’où vient la vraie menace.

    Le processus d’interdiction permettra de diffuser la vérité à une échelle tout à fait inédite — celle d’un débat national. Et le choix des arguments, situés dans la sphère juridique, permettra de maintenir un climat éthique satisfaisant.

    Ce n’est certes pas encore une solution au sens strict, mais c’en est certainement le chemin.

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